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Glycine

Un acide aminé pour la longévité

glycine moléculeLa glycine figure parmi les acides aminés qui peuvent être synthétisés par l’organisme. Mais bien que notre corps puisse la produire, un apport supplémentaire est toujours essentiel pour satisfaire au maximum ses besoins, en particulier si l’on pratique des activités physiques intenses. L’organisme n’est pas, en effet, capable de produire à une cadence régulière et toujours élevée des acides aminés, tout au long de notre vie. Et cette production connait une baisse importante au fil des années, et pendant la pratique d’exercices physiques.

La glycine a un rôle non négligeable dans l’apport énergétique. C’est pourquoi on la recommande pour alimenter les muscles des sportifs et favoriser la prise de masse musculaire. Aujourd’hui elle fait partie intégrante des compléments alimentaires à privilégier pour avoir une santé de fer et prolonger l’espérance de vie.

Ce billet révèle les véritables bienfaits de cet acide aminé sur l’organisme, vérifiés et prouvés par les scientifiques. Attention, les informations qui y sont présentes ne remplacent pas l’avis d’un médecin.

Présentation de la glycine et de ses rôles biologiques

Auparavant connue sous les noms d’acide aminoacétique et glycocolle, et aujourd’hui sous les abréviations de Gly et G, la glycine est un des 22 acides aminés protéinogènes. Autrement dit qui donne naissance aux protéines. À juste titre, ceux-ci sont incorporés dans les protéines synthétisées au cours de la traduction de l’ARN messager (Acide ribonucléique messager) par les ribosomes, et sont codés par des triplets de nucléotides, dont les codons GGU, GGC, GGA et GGG.

Historiquement parlant, la glycine a été isolée pour la première fois par le chimiste français Henri Braconnot en 1820, en portant en ébullition de la gélatine avec de l’acide sulfurique (1). Son nom est tiré d’un terme grec qui peut être traduit littéralement en français par « goût sucré » (2). Depuis quelques années, on produit cet acide aminé industriellement à partir de l’acide chloroacétique additionné d’ammoniaque, donnant la réaction suivante (3) :

CIH2COOH + 2 NH3 —> H2NCH2COOH + NH4CI

La glycine, présentée sous forme de poudre cristallisée blanche
La glycine, présentée sous forme de poudre cristallisée blanche

Sa formule chimique est NH2-CH2-COOH, et sa masse molaire 75.07 g/mol. Grâce à ce procédé, près de 15 millions de kilogrammes de cet acide aminé sont produits tous les ans, et dont la majorité est destinée à la fabrication de compléments alimentaires (4) et à l’industrie alimentaire en jouant le rôle d’exhausteur de goût (E640). Pour cette raison notamment, certains médicaments incluent cette molécule dans leurs formules, afin de faciliter l’absorption des substances actives par l’estomac. Les plus grands producteurs de glycine au monde actuellement sont les États-Unis et le Japon. En ce qui concerne sa présentation, la glycine apparaît sous forme de cristal solide de couleur blanche.

L-Glycine : pourquoi doit-on l’écrire sans le L ?

Il s’agit du seul acide aminé non chiral (l’exception qui confirme la règle). La glycine n’a pas de carbone asymétrique (que l’on dit chiral), comme le confirme sa formule vue dans le paragraphe précédent. C’est la raison pour laquelle on n’écrit pas L-glycine contrairement à tous les autres acides aminés qui prennent bien un « L- » avant leurs noms.

Quelle est sa fonction biologique ?

Dans l’organisme, la glycine intervient dans divers processus biologiques, dont le plus connu est la synthèse de collagène. Il s’agit de la protéine la plus abondante dans l’organisme humain. En tant que stimulant de collagène, cette molécule participe activement dans le maintien d’une bonne structure mécanique de l’organisme. En effet, elle essentielle pour garder les os et les cartilages solides, ainsi que dans la régénération des tissus conjonctifs (cartilage, tendon, ligaments, os…) (5).

Cet acide aminé assure également un rôle important dans la composition des acides biliaires (essentiels à la destruction des matières grasses). Ainsi, en se conjuguant aux sels biliaires afin de les rendre plus solubles, il agit comme un précurseur de divers composés chimiques dans différentes réactions, tels que celui de la créatine, des porphyrines, du glutathion, de l’acétylcholine et de l’acide urique.

Quelles sont les propriétés médicinales de la glycine en complément alimentaire ?

Les abats, meilleures sources de glycine
Les abats, meilleures sources de glycine

Nombreux sont les chercheurs qui sont d’accord sur le fait de compléter l’apport de glycine administré par le corps au quotidien. L’objectif étant de garder une bonne santé et un métabolisme optimal. La raison en est simple, notre régime alimentaire actuel n’en apporte plus suffisamment assez.

Les meilleures sources de cet acide aminé sont souvent mises à l’écart, telles que les cartilages d’animaux, les abats et la peau. Comme il a été mentionné au départ, l’organisme peut en synthétiser, mais à une quantité peu élevée comparée aux besoins de l’organisme. Un supplément en glycine serait donc la meilleure solution, pour profiter de ses multiples propriétés médicinales prouvées scientifiquement, mais dont certaines sont encore méconnues du grand public. Il faut toutefois souligner que la prise d’un complément alimentaire doit être sous la supervision d’un médecin.

Cet acide aminé a-t-il un effet contre l’homocystéine ?

Une des qualités de la glycine à connaitre est sa capacité de réduire efficacement le niveau d’homocystéine dans le sang, suite à la consommation de repas riches en protéines animales, telles que la viande rouge.

Qu’est-ce que l’homocystéine et pourquoi est-il dangereux pour la santé ? L’homocystéine est aussi un acide aminé, issu de la transformation de la méthionine une fois celle-ci métabolisée dans le foie (6). La méthionine, acide aminé essentiel apporté par les protéines animales et végétales, n’est pas mauvaise en soi. Cependant, sa consommation excessive, couplée à une hygiène de vie malsaine, peut conduire à une augmentation de l’homocystéine qui est hautement réactif et dangereux pour la santé à une certaine quantité. Selon les observations scientifiques, cet acide aminé est un des principaux facteurs de nombreuses maladies chroniques, dont les troubles cardiaques, l’embolie pulmonaire, les thromboses veineuses, et l’hypertension artérielle (7).

Des expériences ont donc montré que prendre de la glycine après un repas enrichi en méthionine permet de contrecarrer son effet, et par conséquent de réduire la hausse subite et temporaire d’homocystéine dans le sang (8). Il a été aussi découvert que d’autres substances nutritives peuvent également agir de la même manière. Il s’agit de l’acide folique, de la choline, de la triméthylglycine, et des vitamines B6 et B12. Il faut plus d’études cliniques toutefois avant de confirmer ces propriétés. Les quelques observations menées sur cet acide aminé, dont la plupart sur des animaux de laboratoires, ne sont pas suffisantes pour conclure sur ces effets.

S’agit-il d’une solution pour améliorer la longévité ?

Des expériences menées sur des rats de laboratoires ont démontré que la restriction de méthionine et la prise de glycine en supplément à l’alimentation ont augmenté l’espérance de vie de 30 à 40 %. Par la même occasion, ils bloquent la croissance des animaux testés. Le groupe d’individus soumis à l’expérimentation comprenait 344 rats mâles âgés de sept semaines, ayant consommé la même dose de méthionine (0,43%) couplée à des doses différentes de glycine :

  • 2,3 % de glycine,
  • 4 % de glycine,
  • 8 % de glycine,
  • 12 % de glycine.

Résultats de l’expérience, une amélioration de la longévité des rats ayant reçu des doses élevées de glycine, 8 % et 12 %, a ainsi été constatée. Leur durée de vie a augmenté respectivement de 88 à 113 semaines, et 91 à 119 semaines, pour ceux qui en ont reçu plus. En revanche, aucune amélioration significative n’a été remarquée chez ceux qui en ont pris moins.

Les chercheurs ont également constaté une baisse non négligeable des taux d’insuline, de glucose et de triglycérides sanguins des rats ayant pris de la glycine à des teneurs élevées. En conclusion, ces scientifiques ont déduit que la supplémentation en glycine conduit à des changements biochimiques et endocriniens similaires à la restriction de méthionine, et augmente la longévité (9).

Pour l’instant, la plupart des essais cliniques ont été réalisés sur des modèles animaux. Ce qui ne nous permet pas de confirmer la réelle efficacité de ce produit sur l’homme.

Est-ce un allié pour renforcer la masse musculaire ?

La glycine favorise le gain de masse musculaire
La glycine favorise le gain de masse musculaire

Plusieurs scientifiques ont également mis en avant le pouvoir de la glycine à favoriser les gains de masses musculaires, ainsi que le renforcement des os. Un excellent apport de cet acide aminé au quotidien est indispensable pour bien entretenir le capital osseux et musculaire. C’est notamment valable pour les sportifs et ceux qui sont souvent amenés à pratiquer des exercices physiques intenses pour favoriser le renouvellement des tissus conjonctifs. La prise de glycine après les entraînements permet donc de récupérer rapidement de la fatigue physique (10).

En cas d’accident, il a été même remarqué, selon diverses expériences scientifiques, que l’apport de glycine durant les traitements ait permis d’accélérer la guérison des tissus conjonctifs ayant subi des traumatismes ou blessures, et des fractures osseuses (11). D’autres études cliniques demeurent essentielles avant de confirmer ces actions.

Possède-t-il un effet neuroleptique ?

Divers essais cliniques ont été également menés pour mettre en évidence l’action neuroleptique de la glycine. Dans l’étude en double aveugle suivante, 17 patients schizophrènes ont pris en complément à leurs médicaments antipsychotiques, Olanzapine ou Risperidone, une dose variable de glycine, 8 g/kg/jour, pendant un certain temps. Des évaluations cliniques ont été effectuées toutes les deux semaines, au cours du traitement. Les taux sériques d’acides aminés ont été, par la même occasion, contrôlés.

Les résultats de cette expérience ont indiqué que la dose de glycine a été bien tolérée par la majorité des patients, et a même entraîné une baisse significative des symptômes de la maladie (délires, hallucinations) de 8 à 23 %. Les patients semblent avoir des pensées plus claires et logiques, selon les remarques. L’effet de l’Olanzapine et du Risperidone a été optimisé grâce à l’apport de glycine (12).

Il est encore très tôt pour émettre une conclusion sur ce sujet. D’autres essais cliniques sur l’homme sont nécessaires avant de confirmer cette qualité thérapeutique.

Est-il efficace contre les troubles de l’endormissement ?

Des chercheurs ont aussi essayé de prouver la faculté de la glycine à améliorer la qualité du sommeil. Dans cette expérience croisée en double aveugle randomisée, des volontaires ayant des troubles de l’endormissement ont accepté de prendre 3 g de glycine par jour, le soir avant le coucher. De la même façon, une partie de ce groupe de patients a pris des placebos, sans le savoir.

Leurs humeurs et sentiments à chaque réveil les matins ont été évalués grâce à l’utilisation de questionnaires. Les résultats ont montré que les sujets ayant pris cette dose de glycine ont connu une importante amélioration, que ce soit sur le plan physique ou alors intellectuel. Désormais, ils sont plus vivaces et ressentent moins la fatigue qu’auparavant. La qualité de leur sommeil s’est significativement améliorée, contrairement à celle des patients ayant reçu des placebos (13).

Bien que les résultats de cette étude soient encourageants, ils ne nous permettent pas de conclure sur l’efficacité de cet acide aminé à améliorer la qualité du sommeil. Il faut plus de preuves scientifiques et d’expériences sur l’homme pour confirmer cette propriété.

Est-il un régulateur de glucagon ?

Lors d’une expérimentation réalisée sur des patients diabétiques de type 2 et des sujets en bonne santé, il a été remarqué que la glycine agit sur les cellules alpha des îlots de Langherhans du pancréas. Ces derniers sont responsables de la sécrétion de l’hormone hyperglycémiante, le glucagon, en contrôlant leur activité. Rappelons au passage que cette hormone est un antagoniste de l’insuline, qui est hypoglycémiant (14). Il faut encore plus d’essais cliniques sur l’homme avant de pouvoir confirmer ce bienfait. Les quelques études menées sur un nombre restreint de sujets diabétiques ne suffisent pas en effet.

Cet aminoacide agit-il comme un antiride ?

Grâce à son pouvoir unique de stimuler la production de collagène, la glycine constitue un remède opérant dans la lutte contre les marques de vieillesse. Cet acide aminé entre, depuis pas mal d’années, dans la conception de soins de beauté antirides. Rappelons par ailleurs que le collagène est une protéine naturellement présente dans l’organisme, mais qui diminue significativement au fil des années. C’est pourquoi la peau lâche et est moins élastique. Encourager la synthèse de collagène permet donc de retrouver la fermeté de la peau et de favoriser la régénération des tissus cutanés (15). Nous avons toutefois besoin de plus de preuves scientifiques avant de conclure sur cet effet antiride.

Autres informations sur la glycine

L’usage de la glycine ne présente aucun effet secondaire connu. Il reste toutefois prudent de respecter les doses prescrites, afin d’éviter toutes complications. Et pour cause, certains sujets hypersensibles à certains composants médicamenteux peuvent en fait réagir à cette substance active. Les réactions allergiques sont néanmoins très rares.

Les patients qui sont soumis à d’autres substances médicamenteuses doivent le signaler leurs médecins, avant d’entamer un quelconque traitement. La glycine peut, en effet, interférer avec certains médicaments comme les hypnotiques, les anxiolytiques, les antidépresseurs, les neuroleptiques et les antiépileptiques.

Quelle est la posologie efficace ?

La dose à prendre varie en fonction du problème de santé à traiter, et de l’âge du patient :

    • En cas de stress mental et/ou émotionnel, perte de mémoire, diminution de la capacité mentale, difficulté à s’endormir, ou encore troubles de l’humeur, près de 4,5g par jour pendant 15 à 30 jours suffisent en complément à l’alimentation.
    • Dans des cas plus complexes, tels que des lésions organiques du système nerveux accompagnées d’irritabilité, de troubles de sommeil ou encore de labilité émotionnelle, la dose journalière admise oscille entre 2 et 10g. Les scientifiques ont fixé une dose maximale à ne pas dépasser, 23 g par jour. La durée du traitement ne doit pas s’étaler sur plus d’un mois. De plus, une petite pause d’environ 30 jours est nécessaire pour les thérapies de longue durée.
    • Pour un traitement efficace des accidents vasculaires cérébraux ischémiques, la prise de glycine doit être effectuée dans les 3 à 6 heures qui ont suivi l’attaque. Ce complément alimentaire peut être administré à des doses élevées, pouvant atteindre les 10g par jour pendant 5 jours, sous l’avis d’un médecin. Le traitement se poursuit par la suite, avec une dose journalière de 4,5 g par jour.
    • Chez les enfants de bas âges, la dose admissible est de 500 à 1000 mg, à prendre sur une durée de 7 à 15 jours. Cependant, pour les traitements de plus de 15 jours, il faut diminuer la dose à 500 mg par jour, pendant la deuxième période de la thérapie.

Attention, ces dosages sont purement à titre informatif. Il est conseillé de toujours demander l’avis d’un spécialiste avant de débuter une quelconque cure à base de ce produit. Notons également qu’une cure de complément alimentaire exige une surveillance médicale.

Glycine bio : existe-t-elle ?

glycine bio
Impossible d’avoir de la glycine bio…

Non la glycine bio n’existe pas ! S’agissant d’un acide aminé, elle doit obligatoirement être issue d’un processus de synthèse (et non d’une fermentation bactérienne contrairement à ce que l’on peut lire parfois). Elle n’est donc tout simplement pas concernée par les règles de l’agriculture biologique ! Soyez vigilant aux arnaques ! Cependant pour acheter de la « glycine bio » selon des termes redéfinis, il faudra se tourner vers une méthode de synthèse la plus « naturelle » possible en respectant par exemple les points suivants :

  • Utilisation de matières premières renouvelables,
  • Ne pas utiliser de solvants dangereux,
  • Ne pas avoir de résidus « autres » et idéalement un grade de pureté >99,5 %

Pour vous procurer de la glycine pure en poudre : lisez notre guide d’achat sur la glycine pure en poudre.

Glycine guide

Références :

(1) R.H.A. Plimmer (1912) [1908]. R.H.A. Plimmer; F.G. Hopkins, eds. The chemical composition of the proteins. Monographs on biochemistry. Part I. Analysis (2nd ed.). London: Longmans, Green and Co. p. 82. Retrieved January 18,2010.
(2) Glycine, Oxford Dictionaries. Retrieved 2015-12-06.
(3) Ingersoll, A. W.; Babcock, S. H. (1932). « Hippuric acid ».Org. Synth.12: 40. Coll. Vol.,2, p. 328
(4) Karlheinz Drauz, Ian Grayson, Axel Kleemann, Hans-Peter Krimmer, Wolfgang Leuchtenberger, Christoph Weckbecker « Amino Acids » in Ullmann’s Encyclopedia of Industrial Chemistry 2007, Wiley-VCH, Weinheim.
(5) Dr Patricia de Paz Lugo. Cellular Metabolism Institute, La Laguna (Tenerife).
(6) García-Tevijano ER1, Berasain C, Rodríguez JA, Corrales FJ, Arias R, Martín-Duce A, Caballería J, Mato JM, Avila MA. Hyperhomocysteinemia in liver cirrhosis: mechanisms and role in vascular and hepatic fibrosis. Hypertension. 2001 Nov;38(5):1217-21.
(7) Wald DS1, Law M, Morris JK. Homocysteine and cardiovascular disease: evidence on causality from a meta-analysis.
(8) Fukada S1, Shimada Y, Morita T, Sugiyama K. Biosci. « Suppression of methionine-induced hyperhomocysteinemia by glycine and serine in rats ». Biotechnol Biochem. 2006 Oct.;70(10):2403-9. Epub 2006 Oct 7.
(9) Joel Brind, Virginia Malloy, Ines Augie, Nicholas Caliendo, Joseph H Vogelman, Jay A. Zimmerman, Norman Orentreich. « Dietary glycine supplementation mimics lifespan extension by dietary methionine restriction in Fisher 344 rats ».
(10) Alexander S. Chaikelis. « The effect of glycocoll (glycine) ingestion upon the growth, strength and creatinine-creatine excretion in man ». American Journal of Physiology. Published 31 March 1941 Vol. 132no. 578-587.
(11) Wang W, et al. « Glycine metabolism in animals and humans: implications for nutrition and health ». Amino Acids. 2013 Sept.;45(3):463-77.
(12) Heresco-Levy U1, Ermilov M, Lichtenberg P, Bar G, Javitt DC. High-dose glycine added to olanzapine and risperidone for the treatment of schizophrenia ». Biol Psychiatry. 2004 Jan 15;55(2):165-71.
(13) Kentaro Inagawa, Takenori Hiraoka, Tohru Kohda, Wataru Yamadera, Michio Takahashi. « Subjective effects of glycine ingestion before bedtime on sleep quality ». Volume 4, Issue 1 February 2006. Pages 75–77.
(14) Li C1, Liu C, Nissim I, Chen J, Chen P, Doliba N, Zhang T, Nissim I, Daikhin Y, Stokes D, Yudkoff M, Bennett MJ, Stanley CA, Matschinsky FM, Naji A. « Regulation of glucagon secretion in normal and diabetic human islets by γ-hydroxybutyrate and glycine ». J Biol Chem. 2013 Feb 8;288(6):3938-51. doi: 10.1074/jbc.M112.385682. Epub 2012 Dec 24.
(15) Dr Patricia de Paz Lugo. Cellular Metabolism Institute, La Laguna (Tenerife).