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Guarana

Employé autrefois pour traiter essentiellement les troubles digestifs, le Guarana est aujourd’hui recommandé en supplément à l’alimentation pour tonifier le corps et stimuler le système nerveux. Quelles sont les molécules responsables de ses bienfaits ? Quelles sont ses autres propriétés médicinales ? Comment bien choisir son guarana en gélules ? Comment prendre cette plante médicinale ? Ce dossier parle des propriétés médicinales de cette plante d’après la science. Attention, il s’agit d’un simple article informatif et non d’un conseil médical. 
Guarana

Guarana, énergisant et stimulant des réflexes mentaux

Plante sacrée originaire d’Amazonie, de la même famille que le litchi chinensis ; le guarana est réputé pour ses qualités énergisantes et stimulantes des réflexes mentaux. Ses graines entrent dans la conception de boissons tonifiantes conditionnées en bouteilles et boites métalliques, vendues principalement depuis les années 90 en Allemagne, en Suisse, au Portugal et au Brésil. Dans le domaine de la phytothérapie traditionnelle, c’est un remède de premier recours, utilisé par les indigènes d’Amérique du Sud depuis plus de 3 000 ans pour traiter divers maux (tels que la diarrhée, la dysenterie et la malaria). Ces différents usages sont, toutefois, laissés de côté. Cette plante médicinale est de nos jours employée pour d’autres buts thérapeutiques, comme pour tonifier l’organisme, augmenter l’endurance physique, améliorer la mémoire, et bien d’autres choses encore.

Les lignes suivantes vous révèlent les véritables propriétés médicinales du guarana, reconnues et prouvées par les scientifiques.

Présentation du guarana

Description botanique

Graines sphériques du guarana qui rappellent la forme de l'œil humain
Graines sphériques du guarana qui rappellent la forme de l’œil humain

Issu de la lignée des Sapindacées, le guarana est un arbuste à croissance rapide originaire de la forêt amazonienne. Il tire son nom du terme « Guarani », qui n’est autre que le nom du peuple ayant découvert ses premières vertus thérapeutiques, à savoir les Amérindiens d’Amazonie. Selon l’histoire, les Européens ne prendront connaissance de cette plante médicinale qu’en XVIIIe siècle. Ce fut le médecin et théologien allemand, Christian-François Paullini, qui a mené les premiers travaux de recherche sur cette plante. D’où son nom scientifique: Paullinia cupana var. sorbilis.

Le guarana se développe à l’état sauvage dans la vaste plaine d’Amérique du Sud, et est également cultivé dans son environnement naturel dans quelques états brésiliens comme l’Amazonas, le Bahia et le Mato-Grosso.

Côté caractéristique, c’est une plante ligneuse et grimpante, munie de feuilles vertes foncées coriaces et de fleurs jaune blanchâtre, au moment de la floraison. Sa taille peut atteindre les 12 mètres de long. Ses fruits prennent la forme de capsule septicide (c’est à dire qui s’ouvre par le dédoublement des cloisons), divisés à l’intérieur en trois loges, de couleur jaune foncé à rouge orangée. Ils laissent apparaitre leurs graines sphériques, de couleur brune à noire et se voit entourées d’une arillode blanche, lorsqu’ils sont mûrs. Ces dernières rappellent l’aspect de l’œil humain.

Valeurs nutritionnelles

Les graines du guarana sont une concentration de principes actifs et d’éléments nutritifs. Leur principale substance active est la guaranine. La guaranine n’est autre que la molécule de caféine (1,3,7-triméthylxanthine) connue sous la formule brute C8H10N4O2 ; mais appelée ainsi pour des raisons uniquement publicitaires. Son taux de concentration très élevé, de l’ordre de 4,5 g pour 100 g, fait du guarana la plante la plus riche en caféine. Les graines d’arabica n’en contiennent que 1,1 g, celles de robusta près de 2,2 g et les noix de kola environ 3,5g (1).

Cette même portion de graines de guarana renferme également :

– d’autres variétés d’alcaloïdes de la famille des méthylxanthines, tels que la théophylline (1,3-diméthylxanthine) à hauteur de 0,02 à 0,06 % et la théobromine (3,7-diméthylxanthine), d’environ 0,03 à 0,17 %. Ces molécules agissent à la manière d’un stimulant psychotrope et d’un léger diurétique.
– des tanins catéchiques d’un taux de 7 à 12 %, dont des catéchols, des épicatéchols, des polyphénols ainsi que des procyanidines B2, B3 et B4. Ces dérivés polyphénoliques possèdent des propriétés antioxydantes, inhibitrices des systèmes enzymatiques, protectrices vasculaires, anti-inflammatoires, antivirales, antiseptiques, immunostimulantes, astringentes, et antidiarrhéiques. (2)
– des polysaccharides d’une teneur allant de 33 à 37 %, qui agissent comme des immunomodulants par action vis-à-vis des plaques de Pleyer de l’intestin (3). Ces polymères de glucides, de par leurs caractères hydrophiles, visqueux et lubrifiants, sont très favorables en cas de constipation. Ils améliorent le transit intestinal, facilitent l’évacuation des déchets et rééquilibrent la flore intestinale.
– des protéines à hauteur de 14 à 16 %.
– des lipides, dont des cyanolipides.
– des vitamines A, E, B1, B3 et PP.
– des acides aminés et acides gras essentiels.
– ainsi que divers minéraux dont la teneur avoisine les 4 %. On peut y retrouver entre autres du calcium, du magnésium, du potassium, du cuivre, du fer et du sodium.

Différentes utilisations de cette plante

Comme il a été dit précédemment, ce sont les graines de guarana qui sont les principales sources de ses propriétés médicales. En médecine traditionnelle, cette partie de la plante est torréfiée, puis décortiquée avant de la piler avec un peu d’eau. Pour assurer sa conservation sur plusieurs années, les Guaranis malaxaient la pâte obtenue à la main afin de former un pâton, qui devrait être séché au feu pendant 40 jours environ. Ils râpaient ensuite ce pâton dans une calebasse pour avoir de la poudre sèche, à diluer dans de l’eau ou du jus de fruits. La boisson obtenue, connue sous le nom de « Çapo », présente un goût âpre et est utilisée à diverses fins récréatives et/ou thérapeutiques comme stimuler la libido, tonifier l’organisme, soulager les douleurs ou encore soigner la diarrhée. (4)

Depuis les années 90, de nombreuses industries alimentaires se sont aussi lancées dans la commercialisation de cette plante médicinale sous une forme de boissons énergisantes. Le guarana constitue aussi depuis quelques années un ingrédient de base de certains produits amincissants à effet coupe-faim. La vigilance est cependant de mise lors de l’achat de ces produits, car certains peuvent contenir de l’éphédra, un puissant stimulant potentiellement dangereux pour la santé, selon les autorités sanitaires canadiennes.

Pharmacologie

La principale molécule active du guarana (soit la guaranine ou bien la caféine) est reconnue scientifiquement comme un stimulant du système nerveux central et du métabolisme (5). Elle est surtout prise pour améliorer la vigilance ou bien augmenter la force physique, en cas de somnolence et/ou de fatigue. Le principe d’action de cette molécule naturelle est assez complexe, une fois dans l’organisme, en opérant à travers différents mécanismes. Les détails dans les lignes qui suivent.

Pharmacocinétique

La guaranine est une molécule qui présente une forte capacité d’absorption. Une étude clinique a démontré que ce principe actif est intégralement assimilé par l’estomac en seulement un quart d’heure après l’ingestion, et atteint en 5 minutes le cerveau. Le taux de concentration sanguine parvient à son pic au bout d’une heure environ. Il a été observé que la concentration au niveau du liquide céphalo-rachidien est comparable à la concentration du plasma. (6)

Il faut noter que la faculté de cette molécule à traverser la barrière hématoencéphalique s’explique par sa forte similarité avec l’adénosine (nucléoside formé d’un cycle ribose attaché à la base azotée adénine libérée par les cellules gliales et les neurones). C’est un antagoniste des récepteurs à adénosine. En se fixant à ces derniers, cette molécule agit comme un inhibiteur.

Métabolisme de la guaranine

Cette molécule du guarana est métabolisée dans le foie par le système enzymatique cytochrome p450 en trois métabolites primaires. Il s’agit de :

– la paraxanthine à hauteur de 84 %, qui est connue pour augmenter la lipolyse. Une telle augmentation entraine pourtant la hausse des taux d’acides gras et de glycérol dans le plasma sanguin.
– la théobromine de l’ordre de 12 %, qui est à la fois un vasodilatateur et un diurétique.
– la théophylline, qui possède la capacité de relaxer les muscles lisses des bronches. D’où son intérêt dans le traitement de l’asthme. Ce métabolite peut également affecter le rythme cardiaque, en l’accélérant.

Demi-vie de la guaranine

Pour ce qui est de la demi-vie de la guaranine (c’est-à-dire le temps mis par cette substance active pour perdre la moitié de son activité pharmacologique), celle-ci dépend de chaque individu en fonction de divers critères. L’âge, la grossesse chez la femme, la prise de certains médicaments, tout cela peut influencer sa demi-vie.

À titre d’exemple, cette demi-vie oscille entre 3 et 4 heures chez les adultes en bonne santé, 5 et 10 heures chez les femmes soumises à des contraceptifs oraux, et 9 et 11 heures chez la femme enceinte. Chez les sujets ayant des problèmes hépatiques sévères, cette demi-vie peut aller jusqu’à plus de 90 heures. (7)(8)

Quelles sont les propriétés médicinales du guarana ?

Doté d’effets psychostimulant et antidépresseur ?

Le guarana se révèle être un psychostimulant et un antidépresseur naturel puissant, de par sa haute teneur en caféine. Une étude menée sur des rats de laboratoire, visant à comparer l’efficacité des graines de cette plante médicinale et celles du café, a permis de mettre en évidence ce fait. Une partie des sujets a reçu 25 et 50 mg/kg de graines de guarana, tandis qu’une autre 10 et 20 mg/kg de graines de café, avant de les soumettre à des tests de stress par nage forcée.

Résultats, ces deux médicamentations naturelles ont toutes deux réduit de manière significative la durée d’immobilité des sujets lors des tests de stress. Cependant, en augmentant légèrement les doses, il a été remarqué que les rats ayant pris du guarana se sont montrés plus résistants au stress (9). Comme toutes les expériences ont été menées sur des modèles animaux, il n’est pas encore possible de confirmer l’efficacité de cette plante chez l’homme. D’autres essais cliniques plus approfondis sur des humains sont essentiels pour vérifier ces effets psychostimulant et antidépresseur.

Capable de protéger les neurones ?

Guarana : Excellent protecteur de neurones
Guarana : excellent protecteur de neurones

Il est connu que cette plante médicinale brésilienne présente un fort potentiel dans le traitement des troubles neurodégénératifs, à l’instar de la maladie de Parkinson. Cela s’explique par son activité pharmacologique au niveau du système nerveux central. Pour vérifier cette hypothèse, des chercheurs ont donc utilisé des extraits de ses graines sur une lignée cellulaire de neuroblastome SH-SY5Y (cellules utilisées comme modèle in vitro dans l’étude de la maladie de Parkinson) traitée avec de la roténone (molécule organique toxique produite par certaines plantes tropicales).

Pour vérifier l’effet cytoprotecteur du guarana, les chercheurs ont évalué le niveau de lactate déshydrogénase (LDH) au moyen d’un MTT (ou 3-(4,5-dimethylthiazol-2-yl)-2,5-diphenyltetrazolium). Le taux de LDH peut être, en effet, dosé lorsqu’on suspecte un problème de santé tel que leucémie, lymphome, infarctus ou autres pathologies. Un niveau de LDH supérieur à 430 UI par litre signifie que la cellule ou l’organe est en souffrance.

Dans cette expérience, il a été observé que le taux de LDH est faible. La guaranine a augmenté la viabilité des cellules SH-SY5Y soumises à la roténone. Conclusion, cette molécule est un excellent cytoprotecteur. La guaranine est capable de protéger les cellules d’éventuels agents nocifs (10). Par manque d’études cliniques sur l’homme, il est encore trop tôt pour confirmer cet effet neuroprotecteur. Les quelques expériences menées par les scientifiques ont été en effet conduites sur des échantillons de cellules uniquement.

Possède-t-il des bienfaits sur la mémoire ?

Des études scientifiques menées sur le Paullinia cupana ont aussi montré sa capacité à améliorer la mémoire et la concentration. Des souris de laboratoire, amnésiques sous l’effet de scopolamine, ont administré 0,3 mg/ml d’extraits de cette plante pendant 20 jours, avant de subir des tests de mémorisation ou d’évitement d’un chemin labyrinthique. Résultat: une amélioration de leur capacité à mémoriser a été remarquée (11). Ici aussi, les études ont été menées uniquement sur des rongeurs de laboratoires. Ce qui ne suffit pas pour conclure sur la capacité de cette plante à améliorer la concentration et la mémoire chez l’homme.

Ce fruit a-t-il des propriétés antibactériennes et fongicides ?

Plusieurs essais in vitro menés sur cette plante médicinale ont aussi permis de mettre en évidence ses propriétés fongicides et antibactériennes. Selon ces deux études scientifiques (12)(13), les extraits alcooliques de guarana ont eu des effets sur des bactéries comme Escherichia coli (responsables de certaines infections urinaires et gastro-entérites), Bacillus cereus (responsables d’intoxications alimentaires), Pseudomonas aeruginosa (responsables d’infections nosocomiales), et Proteus mirabilis (responsables d’infections urinaires et cutanées). Le manque d’études observationnelles chez l’homme ne nous donne pas la possibilité de confirmer la réelle efficacité de ces principes actifs pour le moment. Les quelques expériences réalisées sur des échantillons de cellules en culture ne nous permettent pas de conclure sur ces actions antibactériennes et fongicides.

Quels sont ses autres bienfaits thérapeutiques ?

Ce ne sont pas les seuls bienfaits thérapeutiques du guarana toujours selon les chercheurs. Les propriétés médicinales ci-après sont particulièrement intéressantes, mais d’autres preuves scientifiques plus solides sont essentielles pour les confirmer.

– Certaines publications ont, par exemple, parlé de son activité inhibitrice vis-à-vis d’une carcinogenèse hépatique (14).
– Sa prise serait aussi excellente pour prévenir et diminuer la formation de plaque dentaire, grâce à sa teneur non négligeable en tanins (15).
– Ce serait aussi un allié pendant les régimes amaigrissants. Le guarana figure parmi les ingrédients les plus utilisés dans la conception de produits à effet brûle-graisse. Apparemment, ses extraits, la guaranine notamment, activent le métabolisme basal, et favorisent la combustion de graisses (16).
– Enfin, certains scientifiques ont avancé son effet protecteur vis-à-vis de la toxicité testiculaire du cadmium et son pouvoir de stimuler la production de spermatozoïdes (17).

Guarana : posologie efficace ?

Pour une meilleure efficacité de ce stimulant sur l’organisme, il est recommandé de respecter les doses de 2 à 4 g par jour. Dans son pays d’origine, au Brésil, sa consommation oscille entre 4 et 8 par jour. Il faut cependant noter que la population locale ne prend pas d’autres excitants complémentaires. Les doses peuvent être légèrement élevées chez les sujets ayant besoin de plus de concentration intellectuelle et chez les sportifs, soumis à des activités physiques importantes.

Le meilleur moment de la journée pour se supplémenter avec du guarana est le matin, du fait de son effet stimulant. Attention à ne pas l’associer avec des médicaments anticoagulants, antiacides, analgésiques, sédatifs et calmants. Pour prévenir tout effet indésirable, il reste prudent de demander conseil à un médecin avant tout traitement. Il faut noter également que la prise de compléments alimentaires nécessite une surveillance médicale.

L’achat d’un complément alimentaire à base de guarana ne doit pas être pris à la légère, si vous voulez profiter de toutes ses vertus santé. Quelques points doivent être pris en compte, vous pouvez vous référer à notre guide d’achat sur le guarana bio :

Guarana bio guide

Références :

(1) Données fournies par le Centre de toxicomanie et de santé mentale, CAMH — Toronto Canada.
(2) Haslam Edwin. Chemistry of Vegetable Tannins. 1966, London and New York. Académic Press.
(3) Kobayashi H, Matsunaga K, Oguchi Y. Antimetastatic effects of PSK (Krestin), a protein-bound polysaccharide obtained from basidiomycetes: an overview. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev.1995 Apr-May;4(3):275-81.
(4) Denis Richard, Jean-Louis Senon, Marc Valleur. Dictionnaire des drogues et des dépendances, Larousse, 2004.
(5) A.Nehliget al. « Caffeine and the central nervous system: Mechanisms of action, biochemical, metabolic, and psychostimulant effects », Brain Res Rev, vol. 17, no 2,‎ 1992, p. 139–170.
(6) A. M.Arnaud, « The pharmacology of caffeine », Prog Drug Res,vol. 31,‎1987, p. 273.
(7) Springhouse, Physician’s Drug Handbook, Lippincott Williams & Wilkins, 2007, 1325 p.
(8) Sanford Boltonet Gary Null, « Caffeine: Psychological Effects, Use and Abuse », Orthomolecular Psychiatry, vol. 10, no 3,‎ 1981, p.202–211.
(9) Campos AR, Barros AI, Albuquerque FA, M Leal LK, Rao VS. Acute effects of guarana (Paullinia cupana Mart.) on mouse behaviour in forced swimming and open field tests. Phytother Res. 2005 May;19(5):441-443.
(10) Oliveira DM, Barreto G, Galeano P, Romero JI, Holubiec MI, Badorrey MS, Capani F, Alvarez LD. Paullinia cupana Mart. var. Sorbilis protects human dopaminergic neuroblastoma SH-SY5Y cell line against rotenone-induced cytotoxicity. Hum Exp Toxicol.2011 Sep;30(9):1382-91. doi: 10.1177/0960327110389837. Epub 2010 Nov 16.
(11) Espinola EB, Dias RF, Mattei R, Carlini EA. Pharmacological activity of Guarana (Paullinia cupana Mart.) inlaboratory animals. J Ethnopharmacol. 1997 Feb;55(3):223-239.
(12) Adriana Basile, Lydia Ferrara, Marisa Del Pezzo, Guido Mele, Sergio Sorbo, Paola Bassi, Domenico Montesano (2005)Antibacterial and antioxidant activities of ethanol extract from Paullinia cupana Mart. ; Journal of Ethnopharmacology, Vol 102, Issue 1, 31 octobre 2005, Pages 32–36.
(13) Majhenič, L., Škerget, M.,& Knez, Ž. (2007).Antioxidant and antimicrobial activity of guarana seed extracts. Food Chemistry, 104(3), 1258-1268.
(14) Fukumasu H, da Silva TC, Avanzo JL, de Lima CE, Mackowiak II, Atroch A, de Souza Spinosa H, Moreno FS, Dagli ML. Chemopreventive effects of Paullinia cupana Mart var. sorbilis, the guaraná, on mouse hepatocarcinogenesis. Cancer Lett. 2006 Feb 20;233(1):158-64.
(15) Yamaguti-Sasaki E, Ito LA, Canteli VC, Ushirobira TM, Ueda-Nakamura T, Dias Filho BP, Nakamura CV, de Mello JC. Antioxidant capacity and in vitro prevention of dental plaque formation by extracts and condensed tannins of Paullinia cupana. Molecules. 2007 Aug 20;12(8):1950-63.
(16) Opala T, Rzymski P,et al.Efficacy of 12 weeks supplementation of a botanical extract-based weight loss formula on body weight, body composition and blood chemistry in healthy, overweight subjects–a randomised double-blind placebo-controlled clinical trial.Eur J Med Res. 2006 Aug 30;11(8):343-50.
(17) Leite RP, Wada RS, Monteiro JC, Predes FS, Dolder H. Protective effect of Guaraná (Paullinia cupana var. sorbilis) pre-treatment on cadmium-induced damages in adult Wistar testis. Biol Trace Elem Res. 2011 Jun;141(1-3):262-74.