Santé Science
Santé Science » Thé » Thé noir

Thé noir

The noir quimenPlus puissant que les autres variétés de thé, le Thé noir est obtenu par l’oxydation complète du théier. Comment fabriquer ce thé ? Quelles sont ses qualités distinctives ? Peut-on trouver différentes variantes de ce thé sur le marché ? Quelles vertus santé peut-il nous offrir ? Trouvez les réponses à ces questions dans ce résumé d’études. Attention, ceci n’est pas un avis médical mais juste un article purement informatif.

Thé noir, un thé plus puissant

Une des variétés de thé fabriquées à partir des feuilles du théier ou Camellia sinensis, le thé noir appelé aussi anglo-indien figure parmi les boissons les plus fortement consommées au monde après l’eau. Il rafraichit bien et se conserve plusieurs années sans risque de perdre sa saveur, contrairement aux autres thés, qui perdent totalement leur fraîcheur au bout de 12 mois environ. C’est l’une des raisons pour laquelle, ce thé est fortement commercialisé, surtout en Europe où il est très apprécié. Les statistiques révèlent que cette variété de thé représente à elle-seule 78 % de la production mondiale. C’est aussi le thé le plus stimulant, en raison de sa teneur plus élevée en théine et un remède naturel aux multiples bienfaits.

Présentation du thé noir

Origine et procédé de fabrication

Le thé noir est obtenu par l’oxydation complète des feuilles de Camellia sinensis, un arbre à feuillage persistant d’environ 10 m de haut originaire des régions montagneuse de Chine et de l’Inde. Cette variété de thé, consommé surtout dans les pays occidentaux, est plutôt connu sous le nom de « thé rouge » en orient. Dans son pays d’origine, en Chine, le terme « thé noir » est donné à une variante de thé post-fermenté à la manière du thé pu-erh qui se conserve dans des pots en terre plusieurs années avant sa consommation.

Ce thé est fabriqué selon deux procédés mis au point par les Britanniques dans le courant du XIXème siècle. Il s’agit du (1) :

1- Procédé Orthodoxe

Procédé Orthodoxe
Procédé Orthodoxe

Ce premier procédé débute par le triage de feuilles de théier fraiches, issues d’une ou de plusieurs plantations, en fonction du goût recherché par le fabricant. Les feuilles récoltées sont ensuite flétries afin de retirer l’humidité. La seconde étape, dite le roulage, consiste à rouler les feuilles afin de briser leurs cellules et libérer les principes actifs. Il faut les laisser ensuite fermenter dans une pièce chaude et humide, avant de procéder à la déssication. Les feuilles sont soumises à une température d’environ 90°C pour stopper la fermentation. On finit par le tamisage et le conditionnement du thé.

2- Procédé CTC ou Crush–Tear–Curl

Procédé CPC
Procédé CPC

Ce second procédé, comme son nom en anglais l’indique, respecte trois étapes, à savoir Crush–Tear–Curl, littéralement traduit en français par Broyage–Déchiquetage–Bouclage. Le broyage consiste à couper légèrement les feuilles un peu flétries, et pas totalement. Puis, l’on procède au déchiquetage qui consiste à les déchiqueter avec des cylindres munis de lames métalliques. Les feuilles déchiquetées sont après roulées ou bouclées dans un appareil dit « ghoogi », un grand tonneau qui tourne sur lui-même.

Ses particularités

Par rapport aux autres variétés de thé, le thé noir est le seul qui subit plusieurs processus de transformation avant son conditionnement. C’est le seul qui est, également, oxydé totalement. Sa technique de fabrication permet de le conserver longtemps, sans risque d’amoindrir sa qualité et sa fraicheur.

Il est aussi important de noter que c’est le type de thé le plus riche en théine, donc le plus stimulant et puissant. Même le thé vert n’en contient pas autant, 30 mg pour une tasse de 250 ml contre 50 mg pour le thé noir. Ceci s’explique sûrement par l’étape de broyage, qui a permis de libérer ses principaux principes actifs. (2)

Ce thé renferme également beaucoup plus de théaflavines et de théarubigines, selon différentes constatations scientifiques, comparé aux autres variétés de thé. Ces deux polyphénols sont issus de la transformation d’une grande partie des catéchines contenues dans ses feuilles au cours du procédé de fabrication. (3)

Différentes variétés

Le marché propose diverses variétés de thé noir qui se distinguent par leurs techniques de fabrication, dont voici les plus fréquemment rencontrées et prisées des consommateurs :

– le Keemun, appelé aussi Qimen, un thé originaire de Chine –du district de Qimen pour être plus précis–, qui se distingue par son goût prononcé et ses senteurs boisées ou fruitées. Depuis quelques années, on le retrouve dans différentes déclinaisons, telles que le Keemun Mao Feng qui se présente sous forme de feuilles torsadées et nécessite une plus longue infusion lors de la préparation, le Keemun Hao Ya qui contient des feuilles blanches et est le meilleur selon les connaisseurs, et le Keemen Xin Ya qui est préparé à partir de feuilles de théier plus jeunes et dont le goût est moins amère.
– le Lapsang souchong, qui est un thé noir fumé provenant de Fujian Chine. Celui-ci figure parmi les thés noirs dont la saveur est très marquée. Sa conception est un peu différente des autres puisqu’il provient des feuilles basses du théier, c’est à dire celles qui se trouvent au pied de l’arbre. Son procédé de fabrication est aussi assez complexe, ce qui en fait du thé raffiné. Les feuilles récoltées sont tout d’abord séchées sur des bois de cèdre ou bien de pin, puis roulées et oxydées pendant plusieurs heures avant d’être mises dans un panier de bambou et séchées au dessus d’un feu de cyprès ou d’épicéa.
– il y a aussi les thés noirs indiens –du Darjeeling–, sri-lankais –souvent appelés de Ceylan–, vietnamiens, japonais et tunisiens. Pour ceux qui aiment les versions mélangées, il y a l’Earl Grey, un thé britannique qui est un mélange de thés noirs indiens et sri-lankais aromatisés à la bergamote.

Ses composants actifs

Quelques publications scientifiques ont parlé des principaux composants actifs de ce thé, avec leurs actions sur l’organisme. Les données ci-après proviennent de l’une d’entre elles. D’après Dufresne et son équipe, 100 mg de ce thé contiennent :

– 12-18 % de théarubigines, des polymères organiques de types polyphénolique et phénolique qui se forment à partir de l’EGCG (Epigallocatéchine Gallate) au moment de la fermentation sous l’action des tyrosinases. Ce sont ces molécules antioxydantes qui sont responsables de la couleur foncée de ce thé. (4)
-10-12 % d’EGCG (Epigallocatéchine Gallate), une des catéchines que renferment les thés. C’est un composé de la famille des flavonoïdes connu pour son effet antioxydant. Ses propriétés médicales sont innombrables d’après les scientifiques, pour ne citer que sa capacité à induire l’apoptose sur une lignée de cellules cancéreuses (5), inhiber la voie de signalisation MAP-kinase (6), ou encore à protéger les cellules de la peroxydation lipique induite par des radicaux libres (7).
– 8-11 % de méthylxanthines, notamment la théine, qui peut être bénéfique à la santé lorsqu’elle est consommée modérément. Sa structure chimique identique à celle de la caféine fait de cette molécule un agent psychotrope. C’est un stimulant du système nerveux et un protecteur de certaines maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson par exemple. (8)
– 6-8 % de flavonols, dont rutine, kaempférol et quercétine. Ces flavonoïdes revêtent de multiples propriétés thérapeutiques selon les chercheurs, dont actions antioxydantes, anti-inflammatoires, antimicrobiennes, analgésiques, antiallergiques, antidiabétiques, anticancer et bien d’autres encore. (9)
– 3-6 % de théaflavines, qui sont aussi des composés antioxydants issus d’une réaction enzymatique que subissent les catéchines pendant la phase de fermentation du thé.

Quelles sont les propriétés médicinales du thé noir ?

Les différents types de thé fabriqués à partir du Camellia sinensis possèdent leurs propres bienfaits médicinaux. Les lignes ci-après dévoilent les véritables vertus du thé noir, appuyées par des expériences scientifiques notables.

Ce thé protège-t-il le système cardio-vasculaire ?

Thé noir, un excellent protecteur cardiovasculaire
Thé noir, un excellent protecteur cardiovasculaire

Pas mal de revues scientifiques ont parlé de l’impact positif de cette boisson sur la santé du cœur et des vaisseaux sanguins. Une de celles-ci, publiées très récemment, a souligné que le simple fait de boire du thé noir au quotidien permet de se prémunir des troubles cardiaques ischémiques et des maladies coronariennes majeures.

L’étude a été menée sur un échantillon de 487 375 sujets âgés de 30 à 79 ans, dont 199 293 hommes et 288 082 femmes, vivant dans 10 régions de Chine. Les personnes ayant des problèmes cardiaques ont été exclues de cette expérience. Pendant 7 ans, ces sujets ont été invités à boire du thé noir tous les jours. Il a été remarqué que les risques de contracter des maladies cardiovasculaires ont fortement diminué chez les individus testés. Si avant l’expérience, on a recensé 7,19/1 000 cas de maladies coronariennes en moyenne tous les ans auprès de ces régions ; au cours de ces 7 années, les statistiques ont révélé un taux de 1,13/1 000 cas par an en moyenne. (10)

Les résultats de cette étude ont été particulièrement encourageants. Cette capacité du thé noir à protéger le système cardiovasculaire doit être toutefois vérifiée dans d’autres observations cliniques avant de pouvoir la confirmer.

A-t-il un effet sur le taux de cholestérol ?

Se basant sur le fait que ce thé contient des doses élevées de flavonols et de théaflavines, certains chercheurs ont essayé de l’utiliser chez des sujets en bonne santé. Pour évaluer les effets de cette boisson, les sujets testés ont été séparés en deux groupes, dont l’un prenait 200 ml de ce thé par jour et l’autre de l’eau chaude de même quantité pendant 12 semaines.

Les résultats de cette étude ont montré une baisse significative du taux de mauvais cholestérol LDL de 16,6 % et une augmentation du taux de bon cholestérol HDL de 20,3 %. Les principes actifs de ce thé semblent avoir également des effets sur les niveaux de glycémie et de triglycérides sanguins (11). Cet effet hypercholestérolémiant doit être encore mis en évidence dans d’autres études cliniques de plus grande envergure avant de le confirmer. Les quelques expérimentations conduites sur un nombre limité de participants ne suffisent pas en effet.

A-t-il une efficacité contre le cancer ?

Certains chercheurs ont voulu également testés les composés antioxydants de ce thé sur des cas de cancer. Il a été plusieurs fois remarqué que les flavonoïdes, que cette plante médicinale contient, sont capables de prévenir et traiter le cancer de la prostate. Cette étude néerlandaise menée sur 58 279 hommes, par exemple, a confirmé ce fait. De 1986 à 2003, il a été recensé 3 362 cas de cancer de la prostate, dont 1 164 de stades avancés III et IV. Il a été remarqué que l’ajout de thé dans le régime alimentaire des individus testés a amélioré leur santé. Le nombre des sujets souffrant de cancer de stade avancé a diminué significativement. (12)

Une autre étude prometteuse, datant de 2016, a aussi démontré la faculté de ce thé à bloquer la prolifération des cellules cancéreuses de l’ovaire qui ont résisté au traitement à base de Cisplatine. C’est pourtant l’un des médicaments les plus puissants pour traiter ce cas de cancer. Il a été remarqué au cours de cet essai clinique que c’est la théaflavine-3,3′-digallate (principal monomère de la théaflavine) contenu dans cette médication naturelle qui en est le principal responsable. Cet antioxydant a inhibé la croissance des cellules A2780/CP70 résistantes au Cisplatine, en favorisant leur apoptose, via la voie Akt/MDM2/p53 (13).

Ces deux études ont donné des résultats très prometteurs, mais ne suffisent malheureusement pas pour valider la capacité de ce thé à traiter le cancer. Pour le moment, il n’existe aucune donnée scientifique qui a confirmé l’efficacité de cette plante à cet égard.

Est-ce une solution préventive contre le diabète de type 2 ?

Boire du thé noir pour se prémunir du diabète de type 2
Boire du thé noir pour se prémunir du diabète de type 2

La revue scientifique Diabetologia a parlé de l’efficacité de cette boisson stimulante à diminuer les risques du diabète de type 2 en 2009 dans ses paragraphes. L’expérience a été réalisé sur un échantillon de 40 011 sujets, de différents âges et sexes confondus. 918 d’entre eux souffrent de ce problème de santé. Au cours de cette expérience qui a duré 10 ans, les participants ont administré du thé au quotidien, et sont invités à remplir des questionnaires pour vérifier l’évolution de leur état de santé.

Les chercheurs ont observé que la consommation de plusieurs tasses de thé par jour, allant de 3 à 6, était liée à une baisse des risques de contracter du diabète de type 2. Un taux de réduction 42 % a été remarqué (14). D’autres études cliniques demeurent essentielles avant de confirmer cet effet antidiabétique. Les preuves scientifiques disponibles actuellement ne suffisent pas pour conclure sur cette capacité à réduire les risques de diabète.

S’agit-il d’un remède contre la diarrhée ?

La consommation de thé noir en cas de diarrhée aiguë d’origine non bactérienne pourrait aider à apaiser les symptômes, selon certains chercheurs. Un essai clinique de 2016, mené sur 120 enfants âgés de 2 à 12 ans souffrant de ce trouble, a montré l’efficacité des comprimés aux extraits de ce thé. Les sujets testés ont été départagés en deux groupes, dont l’un prenait ces extraits, et l’autre des médicaments standards. La fréquence de défécation, le volume et la consistance des selles ont été évalués. Une différence significative sur l’état de santé des patients a été notée 24 heures après la première prise des médications. La santé des patients soumis au thé s’est nettement améliorée (15). Par manque d’études cliniques, il est encore trop tôt pour confirmer cette propriété médicinale.

Quels sont ses autres bienfaits connus ?

Le Professeur Feng Lei de l’École de Médecine de Singapore, au cours de ses recherches effectuées sur 957 Chinois âgés de plus de 55 ans, a découvert que cette boisson est un remède efficace pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. Les risques de subir un déclin cognitif ont diminué de 50 % chez les sujets en bonne santé, et 86 % chez les patients porteurs de gènes APOE e4. (16)

Cette étude réalisée sur un échantillon de 75 jeunes hommes en bonne santé, âgé de 33 ans en moyenne, a mis en évidence le pouvoir de ce thé à réduire le stress. Ces individus ont été départagés en deux groupes, dont l’un consommait une tasse de thé noir parfumé aux fruits et l’autre un thé ordinaire également parfumé, pendant six semaines. Les chercheurs ont remarqué une forte diminution du taux de cortisol 50 minutes après le stress, chez les individus soumis au thé noir. Aucun changement noté chez le groupe placebo. (17)

Les flavonols de ce thé agissent aussi sur les bactéries, comme l’Helicobacter pylori responsable des ulcères, en bloquant leur prolifération. Chez 150 patients infectés de cette bactérie, la consommation de ce thé ajouté d’un peu de miel a permis de réduire l’infection à 70,8 %, contre seulement 50,6 % chez ceux n’ayant pris que du miel (18). Ces propriétés médicinales intéressantes doivent être encore étudiées dans des expériences plus approfondies chez l’homme. Pour le moment, nous ne pouvons pas confirmer que ce thé est capable de traiter la maladie d’Alzheimer et les infections bactériennes.

Bien choisir son thé noir

La qualité du thé noir dépend essentiellement de la cueillette. Celle-ci doit se faire au petit matin, pour que la chaleur n’abîme pas les jeunes feuilles récoltées. Il faut donc s’assurer que le fabricant respecte cette technique que nous avons héritée des pays asiatiques. Certaines marques, pour faire rapidement de l’argent, négligent ce point important en récoltant les feuilles à n’importe quel moment de la journée.

On peut aussi prendre en compte la qualité des feuilles récoltées. Il est préférable d’opter pour celles qui sont issues d’une cueillette fine (P+2) –c’est à dire les deux premières feuilles à compter du bourgeon– ou du moins d’une cueillette moyenne (P+3) –jusqu’à la troisième feuille– mais qui est toutefois de moins bonne qualité. Les thés noirs les plus couramment vendus, et ce à bas prix, proviennent de la cueillette P+4, plus grossière.

Conseils pour boire du thé noir

Savoir préparer son thé noir pour profiter de ses bienfaits
Savoir préparer son thé noir pour profiter de ses bienfaits

La préparation du thé noir suit ces quelques principes, pour garder son authenticité, son goût et surtout ses bienfaits pour la santé :
– Préférer de l’eau pure, sans odeur, telle que de l’eau de source en bouteille que celle du robinet ;
– Porter l’eau à l’ébullition dans une casserole suffisamment grande afin de laisser les feuilles de se déployer aisément et libérer leurs principes actifs ;
– Ajouter le thé dans l’eau bouillante ou dans une eau un peu moins chaude, d’environ 95°C ;
– Laisser infuser pendant 3 à 7 minutes selon l’indication du fabricant ;
– Ne pas ajouter de lait car celui-ci peut diminuer l’absorption des catéchines ;
– Utiliser une tasse en porcelaine pour le savourer. Les autres matières peuvent, en effet, modifier on goût ;
– Respecter la dose conseillée, qui est en général de 2,5 g par tasse. En cas de doute, demander l’avis d’un praticien de santé.
Références

(1) François-Xavier Delmas. Dossier : « Le guide de dégustation de l’amateur de thé »
(2) Cabrera C, Artacho R, Gimenez R. « Beneficial effects of green tea. A review » J Am Coll Nutr 2006 April;25(2):79-99.
(3) Lakenbrink C, Lapczynski S et al. « Flavonoids and other polyphenols in consumer brews of tea and other caffeinated beverages ». J Agric Food Chem 2000 July;48(7):2848-52.
(4) Alastair R et Derek SB, « Production and HPLC analysis of black tea theaflavins and thearubigins during in vitro oxidation », Phytochemistry, vol.22, no 4, 1983 p883-887.
(5) Borska S et al. « Induction of apoptosis by EGCG in selected tumour cell lines in vitro ». Folia Histochem. Cytobiol.41, 229-232 (2003).
(6) Sah JF et al. « Epigallocatechin-3-gallate inhibits epidermal growth factor receptor signaling pathway. Evidence for direct inhibition of ERK1/2 and Akt kinases ». J. Biol. Chem 279, 12755-12762 (2004).
(7) Sugisawa A et al. « Anti-genotoxic effects of tea catechins against reactive oxygen species in human lymphoblastoid cells ». Mutat. Res. 559,97-103 (2004).
(8) Qi H, Li S, « Dose-response meta-analysis on coffee, tea and caffeine consumption with risk of Parkinson’s disease ». Geriartrics & Gerontology International. April 2014 (2):p 430-439.
(9) Calderon-Montano JM, Burgos-Moron E, Perez-Guerrero C, Lopez-Lazaro M. « A Review on the dietary flavonoïd kaempferol ». Mini Rev Med. 11, 2011 (4):298-344.
(10) Li X, Yu C, et al. « Tea consumption and risk of ischaemic heart disease ». China kadoorie Biobank collaborative Group. Heart. 2017 May;103(10):783-789.
(11) « The effect of black tea on risk factors of cardiovascular disease in a normal population ». Preventive Medecine, vol 54, suppl, May 2012. P98-102.
(12) Milan S, Geybels Bas AJ, Verhage Ilja CW, Schooten R, Alexandra Goldbohm Piet A.van den Brandt. « Dietary flavonoid intake, black tea consumption and risk of overall and advanced stage prostate cancer ». American Journal of Epidemiology, vol 177, issue 12, 15 june 2013, p1388-1398.
(13) Youyin Tu and al. « Theaflavin-3,3′-digallate induces apoptosis and G2 cell cycle arrest through the Akt/MDM2/p53 pathway in cisplatin-resistant ovarian cancer A2780/CP70 cells ». International Journal of Oncology. April 2016,p 2657-2665.
(14) Van Dieren S and al. « Coffee and tea consumption and risk of type 2 diabetes ». Diabetologia. 2009 Dec;52(12):2561-9.
(15) Mohammad Hadi Imanieh et al. « The effect of black tea (Sinensis (L) Kuntze on Pediatrics with acute non bacterial: A randomized controlled trial ». Journal oc Evidence-based complementary & alternative Medicine. Jul 24, 2016.
(16) Dossier : « NUS Study : Daily consumption of tea protects the eldery from cognitive decline », National University of Singapore, Mar 2017.
(17) Dossier : « Black tea, ingredient may lower stress hormone ». Steptoe A. Psychopharmacology, Sept 30, 2006. News release, University College London.
(18) Boyanova L, Ilieva J, Gergova G, Vladimirov B, Nikolov R, Mitov I. « Honey and green/black tea consumption may reduce the risk of Helicobacter pylori infection ». Diagn Microbial Infect Dis. 2015 May;82(1):85-6.