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Spiruline

Un très vieux remède utilisé depuis des siècles, la Spiruline est surtout conseillée à ceux qui ont des problèmes de carences nutritionnelles. Quels nutriments nous apporte cette algue bleu-vert ? Quels sont ses bienfaits pour l’organisme d’après la science ? Ce dossier résume les propriétés médicinales de cette algue. Attention, ces informations ne pourront pas remplacer les conseils d’un professionnel de santé.

Spiruline, un complément vitalité indispensable

spirulineQualifiée de superaliment, la spiruline est exploitée dans de nombreux pays du monde depuis plus d’une quarantaine d’années pour sa teneur incroyable en protéines et en éléments nutritifs. Cette microalgue aux propriétés nutritionnelles appréciables est utilisée dans l’industrie agroalimentaire pour la conception de produits diététiques dédiés aux régimes hyperprotéiques, et d’aliments pour animaux domestiques. C’est un complément alimentaire de qualité très indiqué dans la lutte contre la dénutrition, la malnutrition et les carences protéiques (1). Dans le domaine médicinal, la spiruline a déjà fait l’objet d’innombrables expériences qui ont permis de mettre en évidence ses nombreuses vertus thérapeutiques. La plupart des molécules à l’origine de ces bienfaits, ainsi que leurs mécanismes, demeurent toutefois encore méconnues jusqu’à ce jour.

Zoom sur la spiruline

Le terme « spiruline » est le nom donné à des espèces d’Arthrospira, des algues cultivées et exploitées industriellement pour leurs valeurs nutritionnelles. Ce genre de cyanobactéries, anciennement baptisé du nom de « cyanophycées » ou encore « algues bleues », n’est pas à mélanger avec l’espèce « spirulina », qui n’est pas comestible et est même toxique pour l’organisme (2). Certaines espèces d’algues bleu vert sont, en effet, contaminées de toxines, dites microcystines, qui peuvent causer des troubles digestifs, voire une grave intoxication ou des risques de cancer lorsque celles-ci s’accumulent au sein de l’organisme. (3)

Selon les diverses recherches scientifiques, seulement trois espèces d’Arthrospira peuvent servir d’aliment et de médication à l’Homme, à savoir l’Arthrospira maxima, l’Arthrospira fusiformis et l’Arthrospira platensis. Ces algues affectionnent les eaux peu profondes de la ceinture intertropicale du globe, où la température est modérée. L’algoculture se pratique, de nos jours, dans des bassins d’une profondeur mesurée, exposés au soleil, contenant de l’eau alcaline ; dont la température avoisine les 30 à 35°C.

La spiruline dans la médecine traditionnelle

L’usage de la spiruline dans le domaine médical remonte plusieurs siècles avant notre ère. Les Aztèques figurent parmi les anciennes civilisations qui ont profité des bienfaits thérapeutiques de cette algue. Dans les environs du XIIIe et XVe siècle, les Européens, qui abordèrent en Amérique centrale, furent stupéfaits lorsqu’ils voyaient les natifs du pays consommaient des gâteaux préparés à base de « boue bleue » pour faire le plein d’énergie. Les Aztèques récoltaient à l’époque la spiruline, ou « Tecuitlatl » dans la langue locale, dans le grand lac Texcoco près de Mexico.

Avant de devenir célèbre dans les années 70, la spiruline fut également utilisée comme supplément alimentaire en Afrique, recommandé aux femmes enceintes et à ceux qui souffrent de malnutrition pendant les périodes de soudure. Certaines populations locales tiraient la spiruline, appelée « dihé », dans le lac Tchad.

Valeurs nutritionnelles de la spiruline

La spiruline présente cet avantage unique de contenir une quantité impressionnante de nutriments dans un très petit volume. Leur teneur varie, cependant, selon certaines conditions, telles que le lieu d’exploitation, les procédés de filtration, de séchage et de broyage, ou encore la technique de culture. Les données ci-après renseignent sur les compositions nutritionnelles moyennes de 100 g de spiruline, d’après l’USDA (United States Department of Agriculture).

Principaux composants

Près de 100 g de spiruline contient :

– 3,1 g de sucres, qui fournissent à l’organisme de l’énergie à court terme. Une partie du sucre ingéré est transformée par le corps en graisses, et une autre emmagasinée dans les muscles et le foie sous forme de glycogène.
– 3,6 g de fibres, qui sont indispensables pour le transit intestinal, en améliorant la circulation des matériaux dans les intestins. Les fibres sont connues aussi capables de réduire le taux de cholestérol dans le sang. (4)
– 23,9 g de glucides, qui sont une source d’énergie dans les réactions métaboliques au sein de l’organisme.
– 7,72 g de lipides, dont 2,65 g d’acides gras saturés, 2,08 g d’acides gras polyinsaturés qui réduisent les risques de contracter des cancers (5), et 0,675 g d’acides gras mono-insaturés, qui ont des effets bénéfiques sur les troubles cardiovasculaires et l’hypercholestérolémie (6).
– 57,47 g de protéines, dont :

  • 8,38 g d’acide glutamique, qui assure un rôle vital dans les cellules.
  • 5,79 g d’acide aspartique, qui collabore à la gluconéogenèse, autrement dit la synthèse de glucoses par des composés non glucidiques.
  • 4,94 g de leucine, essentiel dans le maintien de la masse musculaire.
  • 4,51 g d’alanine, qui agit favorablement sur l’hypertension artérielle, et le taux de LDL (mauvais cholestérol) dans le sang. (7)
  • 4,14 g d’arginine, qui joue un rôle important dans les divisions cellulaires, dans la sécrétion de certaines hormones, et dans le fonctionnement du système immunitaire.
  • 3,51 g de valine, qui intervient dans la synthèse du glucose et dans le maintien d’un système de défense immunitaire équilibré.
  • 3,20 g d’isoleucine, qui contribue à la synthèse de protéines, et à la production d’énergie durant les activités physiques intenses.
  • 3,09 g de glycine, qui encourage la formation d’hémoglobine et facilite la circulation de l’oxygène dans les tissus musculaires.
  • 3,02 g de lysine, qui participe à la formation d’anticorps et de collagène, à la croissance des os, ainsi qu’au métabolisme des glucides.
  • 2,99 g de serine, qui stimule le métabolisme et garantit le bon fonctionnement du système immunitaire et des tissus musculaires.
  • 2,97 g de thréonine, qui renforce les défenses immunitaires, en accentuant la production d’anticorps.
  • 2,77 g de phénylalanine, un précurseur de l’adrénaline, la noradrénaline et la mélanine. Cet acide aminé agit aussi sur le système nerveux, en améliorant la mémoire, l’attention et la vigilance.
  • 2,58 g de tyrosine, qui agit comme un antioxydant, ainsi que sur l’anxiété et la dépression, en participant à la formation de l’épinéphrine, un neurotransmetteur dans la médullosurrénale. (8)
  • 2,38 g de proline, qui apporte une aide précieuse dans le métabolisme du collagène, indispensable pour la santé de la peau, des tendons et des articulations.
  • 1,14 g de méthionine, qui entre dans la régulation du taux de cholestérol, en éliminant les mauvais cholestérols et en gardant les bons cholestérols.
  • 1,08 g d’histidine, important dans le métabolisme protéique, qui booste le système immunitaire et collabore dans le maintien d’un système cardiaque en bonne santé.
  • 0,92 g de tryptophane, qui agit comme un précurseur métabolique de la sérotonine, neurotransmetteur responsable de la régulation de l’humeur.
  • 0,66 g de cystéine, qui est essentiel dans la synthèse de mélanine et de coenzyme A.

Les vitamines

La spiruline renferme une mine de vitamines, indispensables pour le maintien d’un organisme en bonne santé. Toujours, d’après l’USDA, 100 g de cette algue apporte en moyenne :

– 66 mg de choline ou vitamine B4, utilisée par l’organisme pour entretenir les membranes cellulaires et le système nerveux.

– 12,82 mg de niacine ou vitamine B3, importante dans la conversion des aliments en glucides et dans la gestion de stress.

– 10,1 mg de vitamine C, qui en plus d’être un puissant antioxydant, est aussi un protecteur de l’organisme contre le froid, le rhume, les maladies cardiovasculaires, la dégénérescence maculaire, la cataracte, la pneumonie et les cancers.

– 5 mg de vitamine E, qui protège l’organisme de la maladie de Parkinson et des maladies cardiovasculaires.

– 3,67 mg de vitamine B2, qui neutralise les radicaux libres à la manière d’un antioxydant, et prévient de nombreuses maladies telles que les cancers et les troubles cardiovasculaires.

– 3,48 mg de vitamine B5, qui participe dans le métabolisme des lipides et la régénération de la peau.

– 2,38 mg de vitamine B1, qui assure une fonction importante dans la protection des nerfs.

– 0,364 mg de vitamine B6, qui lutte contre le stress et la fatigue, participe au métabolisme des acides gras, et intervient dans la glycogénolyse.

– 29 μg de vitamine A, qui est indispensable pour la santé de la peau et des yeux.

Les minéraux

Une autre qualité de la spiruline, qui la diffère des autres compléments alimentaires, est sa haute teneur en minéraux. Dans 100 g de cette algue bleue, il est possible de trouver :

– 1 363 mg de potassium, qui est connu pour son pouvoir de baisser la tension artérielle et son rôle dans la contraction musculaire.

– 1 048 mg de sodium, qui est vital dans l’opération de certains enzymes, et dans l’osmorégulation, et la maintenance des fluides au sein d’organisme.

– 195 mg de magnésium, qui est bénéfique en cas d’anxiété, de tension et de crise de spasmophilie. Le magnésium protège aussi le système cardiaque, des troubles et d’un dysfonctionnement. (9)

– 120 mg de calcium, qui garantit la solidité des os et des dents, et qui permet également de lutter contre l’obésité d’après les résultats de l’étude NAHNES III (The Third National Health and Nutrition Examination Survey) réalisée aux États-Unis. (10)

– 118 mg de phosphore, qui intervient dans le métabolisme du calcium, et permet également aux cellules de bien fonctionner.

– 28,5 mg de fer, qui est essentiel à la formation de l’hémoglobine et au transport de l’oxygène dans le sang.

– 2 mg de zinc, qui est à la fois un antioxydant, un anti-inflammatoire et un stimulant du système immunitaire.

Quelles sont les propriétés médicinales de la spiruline ?

La spiruline revêt de multiples propriétés médicinales grâce à sa richesse en vitamines et minéraux. Les quelques vertus présentées ci-dessous sont celles qui ont été mises en avant par les scientifiques.

Cette algue est-elle vraiment un complément alimentaire ?

Son rôle en tant que supplément à l’alimentation est sans aucun doute le plus connu. La spiruline est recommandée par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) depuis 1974, afin de lutter contre les problèmes de dénutrition, de malnutrition et d’anémie, grâce à l’importante quantité de protéines et de fer qu’elle renferme. Sa consommation ne présente aucun danger pour les enfants.

Les Nations Unies reconnaissent également les valeurs nutritionnelles de la spiruline et l’ont même établi comme remède de premier secours contre la malnutrition. Aujourd’hui, l’utilisation de cette algue est très répandue, en particulier dans les pays sous-développés. (11)

Est-ce un hypolipidémiant et hypocholestérolémiant ?

Des études réalisées sur différents animaux ont permis de démontrer la capacité de la spiruline à normaliser le taux de cholestérol sanguin, et à réduire la stéatose hépatique, ou l’accumulation de triglycérides dans les hépatocytes. (12)

Il a été également remarqué lors des expérimentations menées sur des rats que le glycolipide H-b2 isolé de l’extrait de cette algue agit sur la lipase pancréatique, en l’inhibant. (13)

Les quelques essais cliniques menés sur des modèles animaux ne permettent pas toutefois de confirmer la réelle efficacité de ce produit chez l’homme. D’autres expériences plus approfondies sur des humains sont essentielles avant de pouvoir valider ces effets hypolipidémiant et hypercholestérolémiant. 

S’agit-il d’un puissant antioxydant ?

La spiruline est aussi un aliment antioxydant par excellence, de par ses nombreux composés capables d’éliminer les radicaux libres, d’inhiber la peroxydation lipidique microsomale du foie, et de diminuer la production de nitrites. D’après les différentes recherches scientifiques, les principaux composants responsables de ces activités antioxydantes sont les phycobiliprotéines, l’allophycocianine et la phycocyanine, des pigments responsables de la coloration bleu vert de la spiruline (14). L’action antioxydante de cette algue doit être toutefois mise en évidence dans d’autres essais cliniques de plus grande envergure avant de conclure sur quoi que ce soit. Les quelques expérimentations réalisées ne permettent pas vraiment de déterminer ses véritables mécanismes d’action et ses effets chez l’homme.

Cette algue a-t-elle des propriétés anti-cancer ?

Des études scientifiques ont également montré le pouvoir de la spiruline à lutter contre la propagation des cellules cancéreuses. Lors d’une expérimentation animale, un traitement à base d’extrait de cette algue a permis d’inhiber la carcinogenèse dans la cavité buccale du sujet. (15)

Chez des chiqueurs de tabac souffrant de leukoplakia orale, l’apport quotidien en spiruline pendant une certaine durée a amélioré l’état de santé de la moitié des sujets. Une discontinuation du traitement a entrainé, par contre, des lésions récurrentes, chez l’autre moitié des sujets soumis à l’expérience. (16)

Les quelques essais cliniques menés sur des modèles animaux et sur un faible échantillon d’individus ne sont malheureusement pas suffisants pour conclure sur l’efficacité de cette algue contre les cancers. Des études plus approfondies demeurent importantes avant de conclure sur ce bienfait. 

Est-ce un remède contre la rhinite allergique ?

Des études randomisées en double aveugle, menées sur des sujets atteints de rhinite allergique, ont permis de constater qu’une dose de spiruline d’environ 2 g par jour permet de réduire les symptômes et d’améliorer le système immunitaire des voies nasales. Les scientifiques ont conclu que les propriétés inflammatoires de ce superaliment en sont à l’origine (17). Nous avons besoin de plus de preuves scientifiques avant de confirmer cette capacité à traiter la rhinite allergique et cet effet anti-inflammatoire.

Ce superaliment est-il un anti-diabète ?

La spiruline a contribué à la réduction du taux de glycémie à jeun dans le sang chez des personnes souffrant du diabète de type 2, après un traitement d’une durée de deux mois, d’après certaines études. (18)

Par manque d’études cliniques sur l’homme, il est encore trop tôt pour confirmer cette propriété anti-diabète. Il n’existe suffisamment pas de preuves scientifiques solides pour le moment qui ont démontré l’action de cette algue sur la glycémie.   

S’agit-il aussi d’un antipoison ?

Des expériences menées en 2006 par Misbahuddin et al ont mis en évidence l’efficacité de la spiruline contre l’empoisonnement chronique à l’arsenic dans l’eau, grâce à sa teneur élevée en zinc. Une nette amélioration de la santé des patients soumis aux observations cliniques aurait été constatée après 16 semaines environ. Mais ces résultats restent toutefois à confirmer dans d’autres études à plus grande échelle.

Même si la spiruline est un complément alimentaire largement utilisé en France (probablement le numéro 1…), nous vous conseillons de toujours consulter votre médecin traitant avant d’entamer une cure d’un complément quel qu’il soit. Une surveillance médicale est requise pour éviter tout risque de surdosage et d’intoxication.

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Références :

1. Simpore J, Kabore F, Fox R, Villard C, Zongo F, Dansou D, Bere A, Pignatelli S, Biondi DM, Ruberto G, Musumeci S. »Nutrition rehabilitation of undernourished children utilizing Spiruline and Misola ». Nutr J. 2006 January; 5:3.
2. Gilroy, D.; Kauffman, K.; Hall, D.; et al. (2000). « Assessing potential health risks from microcystin toxins in blue-green algae dietary supplements ».Environmental Health Perspectives 108(5): 435–439.
3. .Detection of microcystin synthetase genes in health food supplements containing the freshwater cyanobacterium Aphanizomenon flos-aquae. Saker ML, Jungblut AD,et al.Toxicon. 2005 Oct; 46(5):555-562.
4. Rideout TC, Harding SV, Jones PJ, Fan MZ, « Guar gum and similar soluble fibers in the regulation of cholesterol metabolism: current understandings and future research priorities ». Vasc Health Risk Manag. 2008; 4:1023-1033.
5. Adam L. Lock, Benjamin A. Corl, David M. Barbano, Dale E. Bauman et Clement Ip, « The Anticarcinogenic Effect oftrans-11 18:1 Is Dependent on Its Conversion tocis-9,trans-11 CLA by Δ9-Desaturase in Rats, Journal of Nutrition, vol. 134, no 10,‎ October 2004, p. 2698-2704.
6. « Adding monounsaturated fatty acids to a dietary portfolio of cholesterol-lowering foods in hypercholesterolemia ». Jenkins DJ, Chiavaroli L, et al. CMAJ. 2010 Dec 14; 182(18):1961-1967.
7. Highfield, Roger (2008-04-21), »‘Metabolic fingerprint’ linked to high blood pressure », Daily Telegraph.
8. McLean A, Rubinsztein JS, Robbins TW, Sahakian BJ., « The effects of tyrosine depletion in normal healthy volunteers: implications for unipolar depression. », Psychopharmacology, vol. 171, no3,‎ 2004,p. 286-297.
9. Liao F, Folsom A, Brancati F. « Is low magnesium concentration a risk factor for coronary heart ».
10. NHANES III- Manuals and Reports, 1988-1994.
11. « What the United Nations says about Spirulina ». Spirulina and the Millennium Development Goals. Intergovernmental Institution for the use of Micro-algae Spirulina Against Malnutrition. December 2010. Retrieved, July 2014.
12. DengR, ChowTJ.Hypolipidemic, antioxidant, and anti-inflammatory activities of microalgae Spirulina (2010). Cardiovasc Ther. 28(4): 33-45.
13. Juárez-OropezaMA, MascherD, Torres-DuránPV, FariasJM, Paredes-CarbajalMC (2009). Effectsof dietary Spirulina on vascular reactivity. JMed Food.; 12(1):15-20.
14. Kulshreshtha A, Zacharia AJ, Jarouliya U, Bhadauriya P, Prasad GB, Bisen PS(2008). Spirulina in health care management. CurrPharm Biotechnol 9:400-405.
15. Id.
16. MathewB, Sankaranarayanan R, Nair P, Varghese C, Somanathan T, Amma P, AmmaN. and Nair, M.(1995). Nutr.Cancer, 24, 197-202.
17. Mao, T. K., Van de, Water J., and Gershwin, M. E. « Effects of a Spirulina-based dietary supplement on cytokine production from allergic rhinitis patients ». J Med Food 2005; 8(1):27-30.
18. Mani UV, Desai S, and Iyer U. Studies on the long-term effect of spirulina supplementation on serum lipid profile and glycated proteins in NIDDM patients. J Nutraceut 2000; 2(3):25-32.