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Les gélules en blister : pourquoi faut-il les éviter ?

L’emballage des gélules fait partie intégrante du marché des compléments alimentaires et de l’industrie pharmaceutique. L’emballage affecte non seulement l’identification du produit, mais aussi la stabilité et la qualité de ce dernier. Les emballages offrent un degré de protection adéquat, minimisent la perte de constituants et ne doivent pas interagir physiquement ou chimiquement avec le contenu. En effet, cette interaction risque d’altérer leur qualité au-delà des limites acceptées et des exigences officielles. Cela peut présenter un risque de toxicité quelconque. Les études montrent que les emballages en aluminium sont toxiques. Ils contribuent d’ailleurs aux maladies du cerveau en produisant un stress oxydatif.
Le choix de la méthode d’emballage appropriée est donc capital. Il s’agit de bénéficier des gélules, des comprimés et des capsules en toute sécurité.

Dans le domaine du complément alimentaire, l’emballage en blister est obligatoirement en feuille d’aluminium et est donc totalement à bannir.

L’aluminium contenu dans les emballages en blister endommage le système neurologique

Les blisters sont constitués d’un composant métallique : une feuille d’aluminium. Celle-ci présente de nombreux inconvénients. Car de la même manière que les ustensiles, l’aluminium présent dans les emballages est en contact direct avec les gélules. Et par un effet de frottement, celui-ci peut migrer vers celles-ci. Le risque étant de causer ainsi plusieurs problèmes de santé à long terme. En effet, bien que de petite taille, l’ingestion répétée de produits pharmaceutiques ou de compléments alimentaires contaminés par l’aluminium peut entraîner une intoxication aux métaux lourds.

blister aluminium
Les blisters, emballages populaires pour les gélules, sont totalement à proscrire

L’aluminium n’est pas essentiel à la vie. Au contraire, l’aluminium est une neurotoxine largement reconnue qui inhibe plus de 200 fonctions biologiquement importantes et provoque divers effets indésirables chez les humains. La relation entre l’exposition à l’aluminium et les maladies neurodégénératives, y compris l’encéphalopathie dialyse, la sclérose latérale amyotrophique et la démence parkinsonienne a été suggérée dans la littérature scientifique. En particulier, le lien entre l’aluminium et la maladie d’Alzheimer fait l’objet de débats scientifiques depuis plusieurs décennies.

Selon le département de la planète Terre de Washington DC, les organismes de réglementation des États-Unis et du Canada s’intéressent à l’aluminium en tant que facteur de risque potentiel de déficience cognitive chez les personnes âgées. La recherche montre que l’aluminium peut produire un stress oxydatif toxique dans le cerveau. Et une étude d’autopsie du cerveau des personnes âgées a détecté des niveaux d’aluminium 20 fois plus élevé qu’un groupe d’âge moyen. L’agence pour le registre de substances et de maladie toxiques, une partie du département américain de la santé et des services humains, identifient donc l’aluminium comme un parmi plusieurs métaux connus pour affecter le système neurologique et l’un des principaux facteurs de la maladie d’Alzheimer.

Pour vos compléments alimentaires, optez pour des flacons compostables

La plupart des produits liés à la santé ont une date d’expiration déterminée en fonction des changements chimiques et physiques dans les attributs du produit au fil du temps. Quel que soit l’attribut limitant la durée de conservation, les changements sont généralement affectés par la température, l’humidité relative (HR) et le niveau d’oxygène. Ces attributs sont à leur tour influencés par la teneur initiale en eau du produit pharmaceutique, les conditions de stockage et la perméabilité à l’humidité et à l’oxygène de l’emballage.

Bien que les emballages en blister, thermoformés à froid (aluminium-aluminium) soient considérés comme les emballages, les plus protecteurs contre l’humidité, les récipients en plastique tels que les bouteilles, flacons ou piluliers fournissent une humidité relative interne stable sur de longues périodes. Ceci peut à son tour entraîner une plus grande stabilisation du produit et une plus longue durée de conservation du produit.

En d’autres termes, les emballages en blister sont totalement inutiles en ce qui concerne les compléments alimentaires. En fait ils n’apportent rien si ce n’est des traces d’aluminium. Cet emballage est privilégié uniquement par les marques pour une utilisation marketing : visibilité plus importante en rayon des boutiques / pharmacies et image plus « pharmaceutique ».

Le plus écologique et le plus sûr pour la santé : le flacon compostable

Le matériau pour le contenant des gélules et autres compléments alimentaires le plus utilisé selon nos recherches, semble être le polyéthylène. Nous avons deux appellations bien distinctes que l’on retrouve sur le marché :

  • Le polyéthylène haute densité [HDPE] (existe aussi en basse densité, mais beaucoup moins utilisé)
  • le polytéréphtalate d’éthylène [PET] qui malgré son nom n’a rien à voir avec le polyéthylène

Si le HDPE et le PET sont des matériaux très en vogue pour la fabrication des flacons, nous avons cependant une petite préférence pour le HDPE. Aucun des deux ne contient de bisphénols, mais le PET pourrait contenir des perturbateurs endocriniens (1). Une étude démontre que s’il est vrai que le PET n’a pas de phtalate comme précurseur… dans sa fabrication des phtalates découlent dans le produit final ! Comment est ce possible ? Eh bien les amateurs de science pourront lire l’étude au bas de cette page. Mais il semblerait que cela soit à cause de sa composition finale.

En revanche que ce type de flacon : HDPE et PET, sont à base de pétrole donc non écologique et comprennent des risques de migrations dans le produit final.

De plus la chaine du recyclage étant très peu respecté, on préfera d’autre solution réellement écologique.

Les flacons HDPE et PET : à base de pétrole

Il semble donc qu’ucun des deux ne soit réellement sûr en matière de santé du fait de leur origine issue de la pétrochimie, on préférera donc les flacons en verre ou mieux : en matière compostable ! Ainsi : aucun phtalate, bisphénols ou aluminium ne pouvant résulter dans sa composition. Le flacon compostable est un « plastique » de qualité alimentaire et qui a la particularité d’être dégradé en 6 mois à 100% dans un composteur industriel ! Il est doté également d’une grande stabilité pour les produits sensibles à l’humidité : tous les avantages sans les incovéniants des plastiques à base de pétrole… Et bien mieux pour la planete.

Pour votre santé, préférez donc des emballages de type piluliers (flacons) en matière écologique compostable en qualité alimentaire pour la conservation de vos compléments alimentaires. Ils sont solides, légers, opaques, et raisonnablement inertes. De plus, ils sont résistants aux produits chimiques et surtout, ils ne présentent aucune toxicité, contrairement aux blisters d’aluminium. Ces derniers sont d’ailleurs de plus en plus prohibés par plusieurs fabricants pour leurs effets indésirables établis.

Enfin, si vous tombez sur un flacon ou une bouteille en plastique : vérifier toujours sous vos flacons qu’il n’y ait pas la mention PET. S’il est préférable de voir la mention HDPE, ceci ne représente pas non plus une sécurité absolue en terme de perturbateurs endocriniens.


Référence :

(1) Polyethylene Terephthalate May Yield Endocrine Disruptors, Environmental Health Perspectives, vol. 118,‎ , p. 445–448

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