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Pourpier

PourpierPlante potagère gorgée de nutriments, le Pourpier est bénéfique pour la santé. Quels nutriments nous offre t-il ? Que disent les scientifiques à propos de ses propriétés médicinales ? De quelle manière prendre cette médication naturelle ? Cet article résume les bienfaits de cette plante potagère d’après quelques études scientifiques notables. Soulignons avant toute chose qu’il s’agit d’un simple résumé et non d’un avis médical.

Pourpier, une plante potagère gorgée de nutriments

Plante annuelle commune affectionnant les zones chaudes du globe, le pourpier est connu dans l’univers de la phytothérapie pour ses valeurs nutritives appréciables. Ses premières utilisations remontent il y a plusieurs siècles avant notre ère. Les anciennes civilisations, telles que les Romains, le connaissaient sous le nom de « Portulacca » ; tandis que les Grecs l’ont baptisé du nom d’« Andrachme ». Cette plante se consommait crue ou cuite à la manière des légumes et est utilisée comme remède pour soulager la fièvre, la diarrhée, la dysenterie et les infections microbiennes. C’est toujours le cas de nos jours. Nombreux sont les scientifiques qui reconnaissent ces potentiels thérapeutiques.

Ce qu’il faut savoir sur le pourpier

Si autrefois il a été difficile de dénicher le pourpier sur le marché et qu’il fallait se déplacer jusqu’au sud de la France pour s’en procurer, aujourd’hui on le retrouve un peu partout et dans des formats variés, feuilles fraiches ou séchées, poudre, en gélules ou capsules.

Description botanique de la plante

Le poupier est une plante herbacée annuelle munie de tiges et de feuilles légèrement rougeâtres, charnues, rameuses et couchées, qui s’étalent sur environ une dizaine à trentaine de centimètres. Cette plante rustique pousse à l’état sauvage, un peu partout, dans les jardins et les friches thermophiles. Sa présence indique souvent que le sol est carencé en calcium, sec et trop compact, manquant d’air.

Cette plante potagère se décline en deux variétés ; dont le pourpier vert à grande feuilles qui se consomment en salade ou cuites dans une soupe, et le pourpier doré qui porte des fleurs roses ou blanches en été, qui s’utilise surtout pour ornementer les jardins (1). C’est cette première variété qui est employée en phytothérapie, pour sa teneur impressionnante en éléments nutritifs.

Le pourpier, une plante-légume peu calorique ultra nutritif, peut se consommer en salade
Le pourpier, une plante-légume peu calorique ultra nutritif, peut se consommer en salade

Cette plante potagère de la famille des Portulacaceae répond au nom scientifique de « Portulaca oleracea » et est connue sous d’autres appellations telles que « pourpier maraîcher » et « porcelane ».

Valeurs nutritives de la plante

Le pouvoir thérapeutique du pourpier est dû sans aucun doute à sa haute teneur en éléments nutritifs, des oligoéléments, des vitamines, des acides gras essentiels dont l’ensemble forme une forte combinaison nutritionnelle et antioxydante. 100 g de ses feuilles fraiches crues apportent (2) :

– 76,8 kJ, ce qui fait de cette plante un aliment peu calorique ;
– 93,9 g d’eau ;
– 3 g de glucides ;
– 1,3 g de protéines ;
– 0,1 g de lipides.

Des oligoéléments :

– 494 mg de potassium, qui est essentiel pour le maintien de l’équilibre acido-basique de l’organisme. Cet oligoélément assure la contraction des muscles –ceux du cœur y compris–, le bon fonctionnement des reins et la transmission de flux nerveux.
– 68 mg de magnésium, qui contribue à la relaxation des muscles, la transmission nerveuse, au maintien du rythme cardiaque, à la régulation de la tension artérielle et du taux de sucre sanguin. C’est aussi un bon antistress naturel.
– 65 mg de calcium, qui joue un important rôle dans le fonctionnement des cellules ainsi que dans la formation et le renforcement des os.
– 45 mg de sodium, qui est important pour l’hydratation du corps mais il ne faut pas en abuser quand même.
– 44 mg de phosphore, qui assure aussi l’équilibre acido-basique du corps et entre dans diverses réactions métaboliques et chimiques.
– 1,99 mg de fer, qui est un composant essentiel de l’hémoglobine –chargée du transport de l’oxygène dans les globules rouges–, et de la myoglobine, une substance semblable mais qui permet aux muscles de mettre en réserve l’oxygène.
– 0,11mg de cuivre, qui est indispensable à la constitution de globules rouges, de collagène et de plusieurs enzymes. Il a aussi un rôle antioxydant.
– 0,9 µg de sélénium, un oligoélément que le corps ne synthétise pas mais qui assure de nombreuses fonctions dans l’organisme, telles que favoriser la synthèse de gluthation peroxydase (un enzyme à effet antioxydant qui protège les membranes cellulaires de l’oxydation).

Des vitamines :

– 21 mg de vitamine C, qui participe à la formation de globules rouges, au maintien du système immunitaire et à la fabrication de collagène.
– 480 µg de vitamine B3, qui intervient dans la formation de globules rouges, le fonctionnement du système nerveux et digestif, la synthèse d’hormones sexuelles, le transport d’oxygène aux cellules et la production de neurotransmetteurs.
– 110 µg de vitamine B2 ou riboflavine, qui est nécessaire à la constitution d’enzyme et la dégradation des protéines, des acides gras et des acides aminés.
– 70 µg de vitamine B6, qui participe à la synthèse de neurotransmetteurs –tels que la mélatonine, la dopamine et la sérotonine–, de l’hémoglobine, et de certains anticorps.
– 40 µg de vitamine B1ou thiamine, qui une fois dans l’organisme se transforme en pyrophosphate de thiamine ou TPP. C’est cette forme active qui intervient dans la production d’énergie à partir des glucides et dans le fonctionnement de nombreux enzymes du corps.
– 12 µg de vitamine B9 ou acide folique, qui entre dans le processus de fabrication de nouvelles cellules et le fonctionnement du système immunitaire.
– Et 2,1 à 3 µg de β-carotène.

Des acides gras (3):

– 24,48 à 39,06 % d’acide alpha-linolénique oméga-3 ou AAL, un acide gras polyinsaturé connu pour sa capacité de maintenir le bon fonctionnement des systèmes inflammatoire, hormonal, cérébral et surtout cardiovasculaire.
– 24,26 % environ d’acide plamitique saturé ;
– 8,72 % en moyenne d’acide stéaritique saturé ;
– 6,31 % d’acide linoléique oméga-6, un acide gras polyinsaturé essentiel impliqué dans les réponses inflammatoires de l’organisme, la formation de la membrane cellulaire et le fonctionnement du système immunitaire.

Des acides organiques :

– De l’acide citrique, un acide faible qui possède un rôle important dans le cycle de Krebs en étant un métabolite.
– De l’acide aconitique ou acide équisétique, qui entre aussi dans le cycle de Krebs.
– De l’acide malique, qui agit comme un intermédiaire dans de nombreuses réactions structurantes du métabolisme cellulaire.
– De l’acide fumarique ou acide trans-butènedioïque, qui est aussi un intermédiaire du cycle de Krebs.
– Et de l’acide oxalique.

> Mais c’est quoi exactement le cycle de Krebs ? Appelé aussi cycle de l’acide citrique ou cycle du citrate, ce cycle est en fait une voie métabolique –c’est à dire un ensemble de réactions chimiques catalysées par une série d’enzymes qui agissent successivement– qui se produit dans les organismes aérobies, plus précisément dans la matrice de la mitochondrie. Cette série de réaction produit des substrats énergétiques à partir de la dégradation des glucides, des protéines et des lipides, essentiels à la fabrication d’ATP (Adénosine Triphosphate).

Des composés phénoliques (3):

Dont des acides chlorogéniques, qui ont des activités antioxydantes, anxiolytiques et antidépressives, comme ceux qu’on trouve dans les grains de café :
– 41,5 à 475,2 mg/kg d’acide 3-caféylquinique pour les feuilles séchées ;
– 7,1 à 170,1 mg/kg d’acide 5-caféylquinique pour les feuilles séchées également.

Que dit la science sur les propriétés médicinales du pourpier ?

Possède-t-il vraiment un effet neuroprotecteur ?

Le pourpier, un excellent protecteur des neurones
Le pourpier, un excellent protecteur des neurones

Une des principales qualités de cette plante médicinale mises en avant par de nombreuses publications scientifiques est sa faculté à protéger les neurones des effets néfastes des radicaux libres.

L’administration d’une dose de cette médication en jus de 1,5 ml/kg chez des rats soumis à une certaine quantité de roténone, 12 mg/ kg pendant 12 jours, a permis de constater ce fait. Rappelons que la roténone est une molécule organique toxique sécrétée par certaines plantes tropicales, utilisée surtout comme ingrédient pour la fabrication de pesticides et d’insecticides. Cette substance a favorisé l’apoptose des cellules nerveuses chez les animaux testés.

Cependant, l’ajout du jus de pourpier à leur régime alimentaire a neutralisé l’effet de cette substance toxique et stimulé par la même occasion la synthèse de dopamine. Les chercheurs ont conclu que cette plante médicinale a le pouvoir de protéger les neurones et les tissus nerveux, et peut être par conséquent employée pour prévenir les lésions cérébrales induites par la maladie de Parkinson et protéger les neurones des facteurs environnementaux affectant la fonction du système dopaminergique (4). Pour le moment, la plupart des expériences ont été conduites sur des modèles animaux. Des tests plus approfondis à réaliser chez l’homme demeurent donc essentiels avant de confirmer cet effet neuroprotecteur.

La plante aurait-elle un effet contre le diabète ?

Certains scientifiques ont aussi avancé l’effet antidiabétique de cette plante potagère. Il a été remarqué que cette médication naturelle peut agir sur les lipides sanguins et l’insuline, et encourager la perte de poids chez des animaux de laboratoires obèses et diabétiques. Dans cette étude par exemple, l’administration de 10 g par jour de la poudre de ses graines a eu des effets impressionnants chez des rats atteints de diabète de type 2 après avoir reçu des injections de streptozotocine de 25 mg/kg et des aliments hypercaloriques.

Cette dose a entrainé l’augmentation du taux de HDL (bon cholestérol) et l’albumine, et diminué les taux de cholestérol total sanguin, de triglycérides, de LDL (mauvais cholestérol), de GGT (Gamma Glutamyltransaminase hépatique), d’ALT (Alanine Transaminase) et d’AST (Aspartate Transaminase) ainsi que le taux de glycémie (5). Dans une autre expérimentation, l’utilisation de ses extraits a permis de protéger l’inflammation des vaisseaux sanguins, une des complications du diabète les plus souvent rencontrées. (6)

Les résultats de ces études sont particulièrement intéressants, mais ne suffisent pas malheureusement pour conclure sur quoi que ce soit. La plupart de ces essais cliniques ont été en effet réalisés sur des modèles animaux. D’autres tests sur l’homme doivent être menés pour vérifier cet effet contre le diabète.

Le pourpier a-t-il une propriété antioxydante ?

Selon diverses hypothèses, le pouvoir antioxydant du pourpier est dû à la combinaison d’acides gras polyinsaturés, d’acide ascorbique et de vitamines antioxydantes dans sa composition. Pour vérifier cela, des chercheurs ont adopté une technique simple, rapide et peu coûteux pour constater et mesurer les ruptures des brins d’ADN après avoir ajouté des extrais aqueux et éthanoliques de cette plante sur des cellules animales détruites par une certaine dose d’hydrogène. Il s’agit de la méthode d’électrophorèse sur gel, utilisée en biologie moléculaire pour séparer et identifier des molécules.

Ces chercheurs ont observé que l’extrait éthanolique n’a eu aucun effet, contrairement à l’extrait aqueux qui a pu limiter la dégradation des cellules et les protéger du stress oxydatif induit par l’hydrogène. La technique d’extraction par l’éthanol a conduit à la détérioration des principes actifs ; ce qui a réduit significativement l’effet antioxydant de l’extrait éthanolique sur ces cellules endommagées (7).

Cette propriété antioxydante doit être encore mise en évidence dans d’autres études cliniques de plus grande envergure chez l’homme avant de pouvoir la confirmer. Pour le moment, il n’est nous pas possible de valider cet effet.

Cette plante potagère agit-elle sur le cancer ?

Des observateurs ont essayé aussi de voir les effets de cette plante médicinale sur des cellules cancéreuses induites par des radicaux libres. Le pourpier contient, en effet, une teneur élevée en polysaccharides qui pourraient servir dans la lutte contre le cancer.

Dans l’étude suivante par exemple, une dose de cette médication administrée chez des rats femelles souffrant de cancer de l’ovaire a permis de réduire significativement l’effet néfaste des radicaux hydroxyles, du 1,1-diphényl-2-picrylhydrazyle, de l’oxyde nitrique et de l’anion superoxyde qui ont encouragé la prolifération des cellules cancéreuses. Il a été également noté que les polysaccaharides de cette plante ont inhibé la lyse des hématies, ou hémolyse ; désagrégation des globules rouges par l’action de ces radicaux libres dans des termes plus clairs (8). Cette propriété anticancéreuse reste toutefois à démontrer chez l’homme. Les quelques essais cliniques conduits sur des cellules en culture et des animaux de laboratoires ne suffisent pas pour conclure sur cet effet.

Assure-t-elle des activités antimicrobiennes, antifongiques et antibactériennes ?

Le pourpier peut combattre les microbes, les bactéries et les champignons parasites
Le pourpier peut combattre les microbes, les bactéries et les champignons parasites

Le pourpier semble également agir sur les infections d’origine microbienne, fongique et bactérienne d’après bon nombre de publications scientifiques. Ses parties aériennes contiennent des polysaccharides pectiques, qui peuvent agir contre le virus de l’herpès en bloquant sa pénétration dans l’organisme, selon une étude réalisée par Dong C et son équipe en 2010 (9).

Une revue scientifique asiatique a parlé de la capacité d’un extrait méthylique de cette plante à 70 % sur l’activité de certaines bactéries à Gram négatif, à l’instar du Pseudomonas aeruginosa, de l’Escherichia coli et du Neisseria gonorrhea avec une zone d’inhibition respective de 15, 14 et 15 mm. Cet extrait a aussi agi sur les souches bactériennes à Gram positif comme le Staphylococcus aerus, le Streptococcus faecalis et le Bacillus subtilis. Une zone d’inhibition allant de 13 à 15 mm sur l’activité de ces bactéries a été remarquée. Le même extrait a, par ailleurs, bloqué la prolifération des Candida albicans, avec une zone d’inhibition de 12 mm. (10)

D’autres expériences sur des modèles humains devront être encore menées avant de pouvoir confirmer ces propriétés antibactériennes, antifongiques et antimicrobiennes. Le manque de preuves scientifiques plus solides ne nous offre pas la possibilité de conclure sur quoi que ce soit.

S’agit-il aussi d’un hépatoprotecteur ?

Ce même extrait alcoolique, d’après la même étude scientifique, a eu des effets bénéfiques chez des rats souffrant de lésions hépatiques graves suite à l’injection de tétrachlorure de carbone ou CCl4, par voie intrapéritonéale. Les principes actifs de cette plante ont contré l’effet de cette substance chimique en réduisant les niveaux de bilirubine et ceux des enzymes sériques hépatiques comme le glutamate pyruvate transaminase (GPT) et l’oxaloacétate transaminase glutamate (GOT) (11). Les effets de cet extrait de pourpier sont impressionnants, notamment sa capacité à protéger le foie. Malheureusement, ces essais cliniques conduits uniquement sur des animaux de laboratoires ne permettent pas de certifier sa véritable efficacité chez l’homme. D’autres expériences sur des humains demeurent essentielles pour vérifier ces bienfaits.

Bien choisir son pourpier en gélules

Les compléments alimentaires à base de pourpier commercialisés sont en moyenne dosés à 200-250 mg par gélule. Ils ne renferment pas cependant les mêmes principes actifs car les fabricants n’utilisent pas les mêmes matières premières pour leurs produits. Il y a ceux qui ont extrait les molécules actives des feuilles séchées de cette plante, d’autres ont utilisé plutôt ses fruits ou bien les graines. La plupart des composants actifs responsables des bienfaits thérapeutiques de cette plante potagère se trouvent pourtant dans ses feuilles. Il vaut mieux alors opter pour les marques qui proposent des extraits de feuilles de pourpier séchées.

Bien choisir son pourpier en gélules pour profiter de ses bienfaits
Bien choisir son pourpier en gélules pour profiter de ses bienfaits

Il convient aussi de vérifier le ratio d’extraction, présenté sous forme de deux chiffres séparés par deux points (:). Plus le premier chiffre est élevé, l’extrait est concentré. Sur le marché, les compléments alimentaires à base de cette plante présentent en moyenne un ratio de 10:1, soit 10 g de feuilles séchées pour extraire 1 g de principes actifs. Les ratios 1:1 veulent tout simplement dire, qu’il s’agit de la poudre de ses feuilles séchées et non d’extraits.

Pourquoi ne pas aussi vérifier la méthode d’extraction utilisée par le fabricant. D’après les études scientifiques précédemment présentées, les extraits éthanoliques sont moins puissants que les extrait aqueux. Donc, il faut privilégier les marques qui utilisent des solvants moins puissants pour extraire leurs molécules. Dernièrement, des scientifiques ont mis au point une nouvelle technique d’extraction permettant d’isoler les flavonoïdes et les autres composants de cette plante sans la moindre perte. Il s’agit de l’extraction à ultrasons, une méthode sûre qui permet de récupérer la totalité des principes actifs sans risque de contamination par les solvants ou autres agents polluants. (12)

Pourpier : Quelle est la posologie efficace ?

La posologie recommandée pour ce complément alimentaire est de 200 à 600 mg par jour, soit l’équivalent de 1 à 3 gélules à répartir en trois prises pendant la journée. Bien que cette plante s’utilise à la manière de légumes, il est important de rester prudent quant à son utilisation en phytothérapie. Les extraits ont une activité plus puissante sur l’organisme. Un surdosage peut occasionner des effets indésirables, tels que des troubles digestifs. Cette plante est en effet laxatif. Demandez conseil auprès de votre médecin ou thérapeute pour connaitre le dosage de complément alimentaire qui vous convient. Attention, la prise d’un complément alimentaire sur plusieurs jours requiert une surveillance médicale.

Références

(1) Guide Clause, 13ème Édition, p.274.
(2) Heatwole H. , Done T., Cameron E. Community Ecology of a Coral Cay – A study of One-Tree Island, great barrier reef, Australia. Series: Monographiae Biologicae, vol.43, p 102.
(3) Ivo Oliveira, Patricia Valentão, Rosário Lopes, Paula B. Andrade, Albino Bento et José Alberto Pereira. « Phytochemical characterization and radical scavenging activity of Portulaca oleraceae L. leaves and stems ». Microchemical Journal, vol.92, 2009,p 129-134.
(4) Abdel Momeim AE. « The neuroprotective effects of purslane (Portulaca oleracea) on rotenone-induced biochemical changes and apoptosis in brain of rat ». CNS Neurol Disord Drug Targets. 2013 sep;12(6):830-841.
(5) El-Sayed MIK. « Effect of Portulaca oleracea L. seeds in treatment of type-2 diabetes mellitus patients as adjunctive and alternative therapy ». Journal of Ethnopharmacology. 2011;137(1):643-651.
(6) Lee AS, Lee YJ, Lee SM and al. « Portulaca oleracea ameliorates diabetic vascular inflammation and endothelial dysfunction in diabetic mice ». Evidence-based complementary and Alternative Medicine. 2012;2012:9.
(7) Berhavan J, Mosafa F, Soudmand N, Taghiabadi E, Razavi B, et Karimi G. « Protective effects of aqueous and ethanolic extracts of Portulaca oleracea L. aerial parts on H2O2-induced DNA damage in lymphocytes by comet assay ». Journal of Acupuncture and Meridian Studies. 2011;4(3):193-197.
(8) YouGuo C, Zong Ji S, XiaoPing C. « Evaluation of free radicals scavenging and immunity-modulatory activities of Purslane polysaccharides ». Int J Biol Macromol.2009 Dec 1;45(5):448-52.
(9) Dog C.-X, Hayashi K, Lee J-B, Hayashi T. « Characterization of structures and antiviral effects of polysaccharides from Portulaca oleracea L.» Chemical & Pharmaceutical Bulletin (Tokyo) 2010;58(4):507-510.
(10) Elkayat ES, Ibrahim SRM, Aziz M. « Portulene, a new diterpene from Portulaca oleracea L.» Journal of Asian Natural Products Research. 2008;10(11-12):1039-1043.
(11) Idem.
(12) Zhao Jin, Liu Jiao, Loh, Meng Chun Yue, Zhang Lidan et Huang Suoyi. Dossier : « Extraction à ultrasons et identification des flavonoïdes du pourpier ».