La Curcumine est le principal principe actif et la source de la plupart des pouvoirs thérapeutiques du curcuma. Quelles sont les caractéristiques de cette molécule ? Quels bienfaits offre-t-elle à l’Homme ? Comment la consommer pour profiter de ses vertus santé ? Découvrez ici ce que dit la science sur ses propriétés médicinales. Attention, ceci est un simple résumé d’études et non un avis médical.
La curcumine : Qu’est ce que c’est ?
Pigment polyphénolique responsable de la coloration jaune vif du curcuma longa (ou safran des Indes), la curcumine est un véritable cadeau de la nature. Cependant, la poudre de curcuma n’en contiendrait qu’un très faible pourcentage, soit en moyenne de l’ordre de 2 à 3 % de son poids total.
Cette molécule naturelle possède de multiples propriétés médicinales. Ce qui en fait un ingrédient indispensable dans la conception de produits destinés à la consommation. Nous parlons bien ici d’une molécule, à ne surtout pas confondre avec le curcuma, la plante. Dans l’industrie agroalimentaire par exemple, la curcumine est utilisée comme colorant, connu sous les sigles E100(i) et E100(ii). En cuisine, on peut également l’employer en tant qu’agrément lors de la préparation de petits plats pour épater les papilles.
En phytothérapie, la curcumine a déjà fait l’objet de nombreux essais cliniques. La plupart lui ont attribué des qualités anticancéreuses et antioxydantes. Découvrez à travers ces lignes, les particularités de cette molécule et ses bienfaits thérapeutiques. Vous retrouverez également en fin d’article un paragraphe guide qui vous permettra de sélectionner une curcumine de qualité.
Sommaire
Présentation de la curcumine
Teneur et structure chimique
La curcumine est chimiquement connue sous la dénomination de « diféruloyl-méthane ». Elle est le principal ingrédient actif du curcuma, plante herbacée rhizomateuse vivace, de la famille des Zingibéracées et originaire du sud de l’Asie. En effet, sa teneur s’élève à 80% du poids total des curcuminoïdes présents dans le rhizome de cette plante médicinale (1). Par conséquent, les 20 % restants sont constitués de dexétéccurcumine, de cyclocurcumine et de bisdeméthoxycurcumine (2).
Absorption et biodisponibilité
La curcumine à l’état naturel, sans ajout d’autres molécules chimiques, présente une capacité d’absorption très basse. Par conséquent, sa biodisponibilité est ultra faible. Pris par voie orale, ce curcuminoïde est d’abord rapidement fractionné puis transformé par le foie. Par la suite, il sera éliminé par les voies naturelles de l’organisme. Il reste stable au niveau de l’estomac, ainsi seulement une toute petite partie est assimilée par les intestins. Selon les scientifiques, il faut en réalité une dose de 8 000 mg de cette substance active pour atteindre les niveaux sériques acceptables de 22-41 ng/ml (3).
> C’est pourquoi il est important de la combiner avec d’autres principes actifs. Souvent, elle est associée à de la pipéridine (alcaloïde extrait du poivre noir). Certains avancent sa capacité à augmenter la biodisponibilité de la curcumine, et d’autre part à inhiber les actions des enzymes responsables de la dégradation rapide de cette molécule dans l’organisme (4). Cependant, il est conseillé de faire très attention quant à l’utilisation de ces produits à base de pipéridine. Comme indiqué dans la suite de l’article, ils pourraient être nocifs pour la santé.
Quelles sont les propriétés médicinales de la curcumine ?
Notons que les quatre variantes de curcuminoïdes que renferme le curcuma sont de puissants antioxydants. Néanmoins, la majorité des recherches cliniques se concentrent sur la curcumine. En effet, les données sont encore insuffisantes pour confirmer les bienfaits thérapeutiques des trois autres.
Quelles sont ses actions sur les organes ?
Parmi les études qui se sont focalisées sur les bienfaits de la curcumine vis-à-vis du système nerveux, certaines citent sa capacité à préserver la teneur en DHA (oméga-3) dans le tissu cérébral. De plus, elle aurait le pouvoir de stimuler les enzymes impliquées dans la synthèse de cet acide gras. Ce dernier y assure un rôle des plus importants, tel que la protection du cerveau. Notons également qu’une carence alimentaire en DHA favorise l’apparition des troubles cognitifs, comme de la dépression, la maladie d’Alzheimer et l’anxiété (5).
Une observation scientifique a notamment mis en évidence le pouvoir de cette molécule à lutter contre le stress et ses effets néfastes sur l’organisme. Des doses de curcumine de 5, 10 et 20 mg/kg ont par exemple été administrées chez des rats souffrant de stress aigu, durant 21 jours. Résultat : les doses élevées ont agi plus significativement sur les sujets testés ; leurs efficacités étant similaires à celle de l’Imipramine à 10 mg/kg (6). Notons cependant que ces expériences ont été conduites sur des modèles animaux. D’autres essais cliniques sur l’homme demeurent nécessaires avant de confirmer ces qualités thérapeutiques.
– Présente-t-elle un effet sur la santé cardiovasculaire ?
Les essais cliniques qui ont mis en avant les bienfaits de ce curcuminoïde sur la santé cardiovasculaire sont aussi nombreux. L’un d’entre eux a souligné l’effet protecteur de cette molécule sur le tissu cardiaque. En effet, administrée chez des rats de laboratoires en complément à leur alimentation quotidienne, celle-ci a conduit à l’inhibition de la protéine 300, une histone acétyltransférase (HAT) connue pour favoriser différentes maladies telles que : l’hypertrophie cardiaque, la thrombose, l’inflammation et l’insuffisance cardiaque (7).
Par ailleurs, dans un autre essai clinique, la dose de curcumine de 150 mg par jour (format amélioré) administrée chez des femmes ménopausées pendant 8 semaines, a eu des effets bénéfiques sur leur tension artérielle. En effet, une légère diminution de la tension artérielle systolique de 112+/-10mmHg à 107+/-10mmHg a été remarquée. Cependant, aucune modification n’a été relevée concernant la pression diastolique et la fréquence cardiaque des individus testés (8).
Ce principe actif du curcuma semble également capable de réduire le taux de triglycérides sanguins. Les résultats des tests menés sur des sujets jeunes et en bonne santé ont effectivement montré que 500 mg par jour avaient permis de baisser les triglycérides d’environ 47 %, de 110+/-21mg/dL à 58+/-9mg/dL ; contre 93+/-13mg/dL à 79+/-11mg/dL pour une dose plus élevée de 6 000 mg par jour, soit une baisse de 15 % (9). Ces propriétés médicinales intéressantes nécessitent toutefois encore plus d’études cliniques sur l’homme. La plupart de ces expériences ont été en effet menées sur des animaux de laboratoires ou sur un faible échantillon d’individus.
Est-ce une solution contre le surpoids et l’obésité ?
– Est-elle capable d’interagir avec le métabolisme du glucose ?
Le pouvoir de cette substance active à baisser le taux de glycémie sanguin est l’une des premières qualités découvertes par les scientifiques, dans les années 70. Les études ont ainsi démontré qu’un taux de concentration infime de curcumine (de seulement 20 µm) avait le pouvoir d’activer l’adénosine monophosphate kinase (AMPK), au même degré qu’une dose de Metformine de 2mm, soit 400 fois plus concentrée. À savoir, la synthèse d’AMPK entraîne la baisse du taux de glycémie (10).
D’autre part, chez des rats souffrant de syndrome métabolique et diabétique, la prise de cette molécule active a aussi permis d’atténuer les effets néfastes des réactions inflammatoires. Et par la même occasion d’améliorer la résistance à l’insuline, ainsi que la fonction hépatique (11). Les quelques essais cliniques menés sur les modèles animaux ne permettent pas de confirmer la réelle efficacité de ce produit sur l’homme. Des études de plus grande envergure sur des humains sont essentielles avant de conclure sur quoi que ce soit.
– A-t-elle des effets contre l’obésité et le surpoids ?
Ce principe actif du curcuma est ainsi recommandé dans le cadre d’un régime amaigrissant, pour favoriser la combustion des graisses. Les scientifiques ont par ailleurs confirmé cette hypothèse. Ce principe actif serait réellement capable de réduire les graisses corporelles. L’étude a été menée sur des souris obèses, ayant reçu tous les jours une dose de curcumine à hauteur d’environ 3 % de leur rapport alimentaire journalier. À la fin de l’expérience (qui a durée 4 semaines), on aussi constaté un niveau d’inflammation des adipocytes en forte baisse, en évaluant certains biomarqueurs de l’inflammation comme le TNF-a (12). Les résultats de ces expériences ont été prometteurs, mais il est encore tôt pour conclure sur son effet amaigrissant. Cette action doit être encore confirmée chez l’homme.
Possède-t-elle des actions antioxydantes et anti-inflammatoires ?
– Quels sont ses effets antioxydants ?
Cette molécule naturelle est aussi bien connue pour son action antioxydante. À cet effet, un essai clinique réalisé sur des rats de laboratoires, soumis à des activités physiques intenses, a démontré entre autres que la curcumine pouvait lutter et améliorer les effets du stress oxydatif au niveau du tissu musculaire. La dose de 100 mg/kg injectée chez les individus testés a été même plus efficace que la vitamine E (13).
Une autre étude visant à comparer le potentiel antioxydant de deux quantités différentes de cette molécule, 500 mg et 6 g, a souligné qu’il n’existe aucune différence significative entre leurs effets (14). Ceci serait probablement dû, selon les observateurs, à son éventuel effet pro-oxydant à des doses plus élevées (15). Ce puissant antioxydant présente en fait une valeur ORAC de 127 068, d’où sa capacité à réduire les dommages de l’ADN et des cellules, causés par les radicaux libres. Cette propriété antioxydante doit être encore mise en évidence chez l’homme avant de pouvoir la confirmer.
– Comment agit-elle sur une inflammation articulaire ?
Cet extrait de curcuma est aussi souvent associé à la réduction d’une grande variété de signaux inflammatoires, dont la majorité d’entre eux sont liés aux problèmes d’arthrite et d’arthrose. Administrés à parts égales (200 mg/kg) chez des rats ayant des articulations enflammées, des extraits de gingembre et de curcuma ont conduit à la suppression de l’inflammation associée à la libération de cytokine. Toutefois, les curcuminoïdes ont été plus efficaces (16). Ces expériences menées sur des rats de laboratoires ne suffisent cependant pas pour conclure sur l’effet anti-inflammatoire de cette molécule. Cette propriété reste encore à démontrer chez l’homme avant de pouvoir le confirmer.
Quels sont ses autres propriétés médicinales ?
– A-t-elle une action anticancéreuse ?
Certaines études cliniques ont également mis en évidence les effets anticancéreux de ce curcuminoïde. L’une d’entre elles a démontré, entre autres, sa faculté à inhiber la croissance des cellules vésicales cancéreuses, in vitro, à des concentrations de 10 à 25 µm et à induire une apoptose. Cette même action a été observée dans une expérience de xénogreffe in vivo, où des cellules vésicales cancéreuses ont été transplantées chez des souris en bonne santé. Elles ont reçu une dose de 50 mg/kg de cet extrait de curcuma tous les 2 jours, pendant 18 jours. Résultat : la croissance tumorale a été considérablement réduite (17). Le manque de données scientifiques ne nous permet pas pour l’heure actuelle de confirmer cette vertu médicinale. Il faut aussi souligner par ailleurs qu’il n’existe pour le moment aucune molécule naturelle validée scientifiquement capable de traiter le cancer.
– Est-ce une solution pour la longévité et le prolongement de la vie ?
Enfin, selon certaines observations scientifiques, la curcumine et son métabolite (le tetrahydrocurcumin) semblent induire une autophagie sur des cellules leucémiques et cancéreuses (18). Mais qu’est-ce que l’autophagie et en quoi est-ce alors important ? C’est en fait une sorte de processus de nettoyage, qui permet à l’organisme de combattre les dommages liés au stress oxydatif lors de la production d’énergie effectuée par les cellules. Dans le cas d’une absence d’autophagie, les dommages ne sont donc pas réparés correctement. C’est pourquoi des protéines commencent à s’accumuler. Or cet agrégat de protéines présente un effet toxique sur la cellule, pouvant ainsi la mener à une mort prématurée. Par manque de preuves scientifiques, il n’est pas encore possible de confirmer cette propriété. Plus d’essais cliniques sur l’homme sont nécessaires.
Interactions de la curcumine avec d’autres principes actifs
La curcumine interagit également avec d’autres substances actives, dont voici les plus connues :
Ajout de pipérine :
La pipérine, cette molécule extraite de poivre est la plus connue et la plus utilisée pour augmenter la capacité d’absorption de la curcumine. C’est en réalité un inhibiteur d’enzymes chargées de la glucuronidation au niveau des intestins et du foie. Par ailleurs, une expérience a démontré la synergie positive qui existe entre ces deux composés. Leur co-administration a ainsi permis d’atténuer l’hypertension artérielle causée par un manque d’oxyde nitrique induite par L-NAME (N-Nitroarginine methyl ester) (19).
Cependant, de plus en plus de scientifiques semblent dubitatifs quant au fait qu’elle augmenterait la biodisponibilité de la curcumine. En effet, une équipe de recherche a démontré que la prise de 3g de curcumine pure associée à de la pipérine (24mg, ce qui est conséquent) ne permettait pas d’augmenter sa concentration (25). Pire encore, la curcumine sous sa forme active (sa forme libre) ne serait ensuite plus détectée dans le sang…
Ceci associé au fait que la prise de pipérine est susceptible d’entraîner des problèmes d’absorption d’autres ingrédients indésirables dans notre alimentation. Par ailleurs, sa consommation peut poser de graves problèmes sur l’assimilation de certains médicaments. Il est alors conseillé de prendre des précautions avant consommation.
Aujourd’hui, la pipérine continue à avoir bonne presse auprès des consommateurs et la formule curcumine + pipérine est demandée. Scientifiquement, on ne conseillerait pourtant pas cette association, qui peut s’avérer dangereuse et semble inefficace.
Extrait de gingembre :
On peut relever aussi l’extrait de gingembre. Plantes issues de la même famille, le curcuma et le gingembre ont des profils similaires du point de vue de la valeur nutritionnelle. Ce qui explique leur synergie positive. Lors d’une étude, il a été découvert que la combinaison de leurs extraits avait permis de favoriser la cicatrisation des plaies, en usage local (20).
Huile de poisson/oméga 3 :
Enfin, on note l’huile de poisson. Cette dernière est d’ailleurs connue pour sa haute teneur en acide docosahexaéonique ou DHA (un oméga 3). Elle a pour effet d’optimiser l’action anti-inflammatoire de l’extrait de curcuma. Leur association pourrait être bénéfique dans le traitement des cancers (21). À savoir, l’huile de krill est de loin la meilleure source d’oméga 3 de type EPA/DHA, en raison de leurs formes phospholipidiques. Une supplémentation peut s’avérer nécessaire pour soulager efficacement les douleurs articulaires par exemple. L’huile de krill a également la capacité de faire baisser le taux de protéine C réactive, un marqueur direct de l’inflammation.
Des formulations très spécifiques :
De nombreux laboratoires ont créé des formules dans le but d’augmenter la biodisponibilité de la curcumine : BCM-95 (Biocurcumax), Novasol (Micelles), Meriva (phytosome), Longvida (particules solides lipidiques)… Après étude approfondie de toutes les formules et de leurs compositions, notre choix se porte sur la formule brevetée TurmiPure Gold.
Lire notre étude comparative sur les différentes formules de curcumine
Curcumine : Quelle est la posologie efficace ?
Pour profiter pleinement des bienfaits de cette molécule, il faut compter une dose journalière d’environ 1 000 mg, à répartir en fonction de la contenance des gélules. Pour une efficacité optimale et une meilleure absorption, on conseille de consommer ce produit au cours des repas. En effet, pendant la digestion, avec la production de la bile, les nutriments liposolubles comme la curcumine sont mieux absorbés.
Après avoir mené l’enquête, nous conseillons la Curcumine TurmirePure Gold. Pour en savoir plus veuillez vous référer à notre guide d’achat. Concernant la posologie pour ce produit, nous devons prendre en compte que chaque gélule contient 90mg de curcumine pure (dans une formule brevetée qui en augmente sa biodisponibilité plus de 340X). Ainsi une gélule correspond à plus de 30g de curcumine sous sa forme active !
Une gélule de Curcumine Turmipure Gold par jour est alors suffisante pour profiter de ses bienfaits.
Cependant, dans le cadre d’un traitement de cancer, il faudra privilégier un dosage plus élevé. Dans cet essai clinique par exemple, une dose de 3 à 6g par jour a été administrée chez les patients atteints de cancer, et ce pendant 1 à 4 mois (22). Pour un usage sécurisé de ce complément alimentaire, il est prudent de prendre en compte l’avis d’un spécialiste avant tout traitement.
Effets secondaires ?
Pris selon les doses prescrites par les thérapeutes et/ou inscrites dans les notices, ce complément alimentaire ne présente aucun danger pour l’organisme. Nombreuses sont les publications scientifiques qui s’accordent sur le fait qu’il ne provoque aucune toxicité significative, et ce même concernant un dosage allant jusqu’à 8g par jour (23). Chez les sujets sensibles, de rares effets indésirables peuvent toutefois se produire : jaunissement des selles, diarrhées, migraines et flatulences. Ces désagréments ne sont pas à craindre avec la Curcumine Optimisée Turmipure Gold, même sous un traitement de l’ordre de 8 gélules par jour.
La curcumine peut interagir avec le fer en se liant avec ce dernier et ainsi réduire son absorption. De ce fait, les sujets souffrant de carence en fer doivent le signaler à leur médecin. Une expérience a montré que l’ajout de cet extrait du curcuma pouvait exacerber les symptômes de déficience, chez les personnes soumises à un régime à faible teneur en fer (sous forme de citrate ferrique) (24).
Curcumine bio ou pure ?
Dans un monde de plus en plus pollué et dans lequel les compléments alimentaires à base de curcumine ont tendance à être synthétiques ou remplis d’éléments toxiques… Nous vous recommandons vivement de vous assurer que le produit que vous choisirez comporte bien un label bio.
Vous trouverez du curcuma bio en poudre facilement en boutique bio, mais son efficacité reste limitée (notamment si vous comptez l’utiliser pour son activité antioxydante, anti-inflammatoire ou anti cancéreuse). De plus, ce type de produit contient des oxalates, qui peuvent nuire à la santé des reins.
Acheter du curcuma bio en poudre n’a en effet, pas grand intérêt, si ce n’est culinaire. De même, si vous choisissez un extrait de curcumine pure, sa faible biodisponibilité ne lui permettra pas d’exercer son plein potentiel. Il faudra plutôt se tourner vers des formules de curcumine bio optimisées (dans un véhicule) et labellisées biologiques, pour profiter pleinement de ses propriétés santé.
Nos conseils : choisir une forme brevetée !
Pour acheter de la curcumine bio efficace et de qualité, Santescience suggère d’analyser 3 points essentiels :
- D’abord, il convient de se demander si le curcuma bio utilisé et les autres ingrédients de la formule (servant de « véhicule ») possèdent bien le label BIO.
- On se demandera alors si la formule est bien dénuée de tout adjuvant chimique (ingrédients technologiques servant d’aide à la mise en gélule).
- Enfin, on analysera le score de biodisponibilité du complément alimentaire et sa bonne absorption. On se demandera quel est son facteur d’assimilation et si le produit est issu d’une étude clinique sérieuse ou non.
Une seule curcumine bio a répondu à tous nos critères de sélection, la voici détaillée dans le paragraphe suivant.
Notre avis pour l’achat de curcumine bio
Toutes les curcumines commercialisées sur le marché ne se valent pas, lisez nos articles avant l’achat pour vous faire un avis : Bien choisir sa curcumine en gélules et Curcuma bio : le guide d’achat. Comme cette molécule est particulièrement difficile d’assimilation par notre organisme, il devient nécessaire de trouver le complément alimentaire qui utilise la bonne synergie. La bonne formule, apte à favoriser son absorption et à optimiser sa biodisponibilité.
Vous pouvez lire cet article pour mieux comprendre les enjeux et l’intérêt de la biodisponibilité.
Après enquête, notre choix se porte sur la Curcumine Turmipure Gold. En effet, elle est 342 fois mieux absorbée (sous sa forme active), pure, de qualité bio et garantie sans émulsifiant et sans adjuvant.
De plus, le curcuma utilisé pour cette formule est issu d’une agriculture biologique indienne.
Nos recommandations concernant ce produit se fondent uniquement sur des résultats scientifiques. Par conséquent, nous tenons à vous informer que Santescience n’entretient pas de lien commercial avec cette marque.
Références :
(1) Jayaprakasha G, Jaganmohanrao L, Sakariah K. Chemistry and biological activities of Curcuma longa. Trends in Food Science & Technology, vol. 16, issue 12 (2005) pp. 533-548.
(2) Kiuchi F, et al. Nematocidalactivity of turmeric: synergistic action of curcuminoids.Chem Pharm Bull.Tokyo. 1993.
(3) Dhillon N, et al. Phase II trial of curcumin in patients with advanced pancreatic cancer.Clin Cancer Res. 2008.
(4) Changtam C, et al. Curcuminoid analogs with potent activity against Trypanosoma and Leishmania species. Eur J Med Chem. 2010.
(5) Wu A, et al. Curcumin boosts DHA in the brain: Implications for the prevention of anxiety disorders. Biochim Biophys Acta. 2015.(6) Xu Y, et al. Curcumin reverses impaired cognition and neuronal plasticity induced by chronic stress. Neuropharmacology. 2009.
(7) Morimoto T, et al. The dietary compound curcumin inhibits p300 histone acetyltransferase activity and prevents heart failure in rats. J Clin Invest. 2008.
(8) Akazawa N, et al. Curcumin ingestion andexercise training improve vascular endothelial function in postmenopausal women. Nutr Res. 2012.
(9) Pungcharoenkul K, Thongnopnua P. Effect of different curcuminoidsupplement dosages ontotal in vivo antioxidant capacity and cholesterol levels of healthy human subjects. Phytother Res. 2011.
(10) Kim T, et al. Curcumin activates AMPK and suppresses gluconeogenic gene expression in hepatomacells. Biochem Biophys Res Commun. 2009.
(11) Yekollu SK, Thomas R, O’Sullivan B. Targeting curcusomes to inflammatory dendritic cells inhibits NF-κB and improves insulin resistance in obese mice. Diabetes. 2011.
(12) Weisberg SP, Leibel R, Tortoriello DV. Dietary curcumin significantly improves obesity-associated inflammation and diabetes in mouse models of diabesity. Endocrinology. 2008.
(13) Bank J, Song DH. Curcumin Protects Against Ischemia/Reperfusion Injury in Rat Skeletal Muscle. J Surg Res. 2011.
(14) Pungcharoenkul K, Thongnopnua PEffect of different curcuminoid supplement dosages ontotal in vivo antioxidant capacity and cholesterol levels of healthy human subjects. Phytother Res. 2011.
(15) Koren E, et al. Supplementation with antioxidants fails to increase the total antioxidant capacity of several cell lines in culture.Biomed Pharmacother. 2008.
(16) Ramadan G, Al-Kahtani MA, El-Sayed WM. Anti-inflammatory and anti-oxidant properties of Curcuma longa (turmeric) versus Zingiber officinale (ginger) rhizomes in rat adjuvant-induced arthritis. Inflammation. 2011.
(17) Chadalapaka G1, et al. Curcumin decreases specificity protein expression in bladder cancer cells. Cancer Res. 2008.
(18) Wu JC, et al. Tetrahydrocurcumin, a major metabolite of curcumin, induced autophagic cell death through coordinative modulation of PI3K/Akt-mTOR and MAPK signaling pathways in human leukemia HL-60 cells. Mol Nutr Food Res. 2011.
(19) Hlavačková L, et al. Spice up the hypertension diet – curcumin and piperine prevent remodeling of aorta in experimental L-NAME induced hypertension.Nutr Metab (Lond). 2011.
(20) Bhagavathula N, et al. A combination of curcumin and ginger extract improves abrasion wound healingin corticosteroid-impaired hairless rat skin.Wound Repair Regen. 2009.
(21) Saw CL, Huang Y, Kong AN. Synergistic anti-inflammatory effects of low doses of curcumin in combination with polyunsaturated fatty acids: docosahexaenoicacid or eicosapentaenoic acid.Biochem Pharmacol. 2010
(22) Sharma RA, et al. Phase I clinical trial of oral curcumin: biomarkers of systemic activity and compliance. Clin Cancer Res. 2004.
(23) Lao CD, et al. Dose escalation of a curcuminoid formulation.BMC Complement Altern Med 2006.
(24) Jiao Y, et al. Curcumin, a cancer chemopreventive and chemotherapeutic agent, is a biologically active iron chelator.Blood. 2009.
(25) Br J Clin Pharmacol. 2013 Feb;75(2):450-62. doi: 10.1111/j.1365-2125.2012.04364.x.
Bjr à propos de la curcumine vous ne mentionnez pas si elle est efficace sur les influences de la prostate et si la curcumine encapsulee pour soi disant mieux assimilée dans le sang est tolérée par tous les » organismes » merci de bien vouloir me donner ces informations cdlt
Bonjour, d’après une étude https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2820199/ elle pourrait être très intéressante de par son action anti NF-κB (anti-inflammatoire), mais aussi par son action pro apoptotique sur les cellules cancéreuses de la prostate.
Oui les formules améliorées sont généralement très bien tolérées et sans aucun danger. Ce sont des produits qui sont en ventes depuis des années et la curcumine reste une molécule très sécuritaire. Au contraire, à long terme on peut bénéficier d’un effet préventif.
J’ai adoré lire tout votre document sur la curcumine, je sais maintenant qu’elle est la meilleure et pourtant ce n’était pas ce que je pensais lors d’une autre lecture juste auparavant. Merci
Le curcuma recommandé par vous est celui de D****.
Pourquoi Julien Venesson a un avis très différent et donne une mauvaise note à cette curcuma de D*****
Bonjour, nous vous remercions pour votre commentaire.
Eh bien il nous est difficile de dire pourquoi il a attribué telle ou telle note dans son comparatif des compléments alimentaires à base de curcuma ou curcumine.
Son article n’est pas à jour et commence à dater. À la date du 05/01/2021, on peut y lire que Nutrilys vend du Biocurcumax BCM-95, Dynveo vend de la longvida…, or ces marques ont à priori changé leurs formules.
Comme il le présente lui-même (publication en 2014) et il s’est à priori servi de sources non fiables dont les données avaient été truquées : « Dans la première version de cet article sur le curcuma publié en 2014, je faisais état de diverses études ayant montré des effets incroyables du curcuma sur le cancer (régression de tumeurs notamment). Ces études faisaient partie des études truquées qui ont été retirées des journaux médicaux et ce n’était pas possible de le savoir. Je présente donc mes excuses aux lecteurs concernant ces fausses informations (qui sont malheureusement encore visibles un peu partout sur internet). »
Donc difficile d’accorder du crédit à ses propos. Il n’est pas convaincu par le curcuma alors il ne faut pas s’attendre à ce qu’il en fasse l’éloge.