Gorgé d’éléments nutritifs, le Moringa est surtout recommandé en phytothérapie pour combler les carences nutritionnelles. Quels sont ses autres domaines d’utilisation ? Quels pouvoirs thérapeutiques possède cette plante ? Quels critères de choix considérer lors de l’achat d’un complément à base de moringa ? À quel dosage prendre ce remède ? Découvrez dans ce dossier les vertus médicinales de cette plante selon la science. Soyez prudents, les informations qui y sont renseignées ne sont qu’à titre informatif. Elles ne pourront pas remplacer l’avis d’un spécialiste ou d’un médecin.
Moringa, l’arbre concentré de nutriments
Surnommé l’«arbre miracle », le moringa est une véritable petite merveille de la nature. Cet arbuste à croissance rapide, qui fait moins de 10 mètres de haut, met à la disposition de l’Homme ses feuilles, fleurs, graines et fruits riches en nutriments. Les diverses expériences menées par les scientifiques ont révélé que c’est l’une des plantes comestibles à forte valeur nutritionnelle et qui seraient capables de traiter diverses maladies. Depuis quelques années, ses feuilles constituent de véritables opportunités pour combattre la malnutrition et améliorer la santé dans les pays sous-développés.
Sommaire
Ce qu’il faut savoir sur le moringa
Description botanique
Le terme « moringa » est couramment utilisé pour appeler l’une des 13 variétés du genre monotypique Moringa de la famille des Moringaceae. Il s’agit du Moringa oleifera, ou Moringa pterygosperma Gaertn., un arbre originaire du nord de l’Inde célèbre pour ses feuilles hautement nutritives. L’espèce africaine, dite Moringa stenopetala, est fortement exploitée également, mais pas autant que ce dernier. Son nom est tiré du terme tamil « Morungai », du fait de ses jeunes capsules à l’aspect tordu.
C’est une plante rustique capable de supporter des conditions édaphiques particulièrement vastes, mais affectionne toutefois les sols légèrement acides et neutres. Cet arbre croit surtout dans les zones tropicales et subtropicales du globe, et est exploité dans les zones semi-arides pour prévenir la malnutrition durant les périodes de soudure. Sa culture ne nécessite aucune technique particulière, juste quelques ajouts d’engrais et des arrosages par trop fréquents. En fait, grâce à sa racine tubéreuse, cette plante peut se passer d’eau plusieurs mois.
Le moringa est facile à identifier grâce à ses feuilles caduques d’apparence plumeuse, ses tiges pubescentes, son écorce grise blanchâtre et ses petites fleurs blanches jaunâtres disposées en grappes. Cet arbre est cultivé, dans certains pays du globe, pour ses fruits – des capsules trigones de couleur brune d’environ 20 à 45 cm de long – et les graines qui sont une excellente source d’huile.
Ses différentes utilisations
Tous les organes de cette plante peuvent être utilisés à des fins thérapeutiques et dans d’autres domaines.
– En phytothérapie, ce sont surtout ses feuilles qui sont les plus appréciées de par leur haute valeur nutritionnelle.
– En cuisine, les feuilles comme les jeunes capsules et les fleurs peuvent être frits ou utilisés à la manière des légumes en les ajoutant dans les plats de viande ou les bols de soupe. On peut les consommer crus ou bien cuits, sans problème. Les graines, par contre, sont une source d’huile comestible, dite « huile de ben » du fait de sa haute teneur en acide béhénique. Cette huile végétale présente cet avantage unique de ne pas rancir.
– Le tourteau des graines, après l’extraction d’huile, est employé pour purifier l’eau par un procédé de floculation.
– Dans le domaine du cosmétique, les feuilles réduites en poudre sont des ingrédients de qualité dans la conception de produits d’hygiène grâce à leur propriété antiseptique. L’huile extraite des graines constitue aussi une excellente matière première dans la fabrication de parfum, de produits capillaires, de crème et de savon.
– En matière de jardinage et d’agriculture biologique, les feuilles peuvent être utilisées à la manière d’un purin à pulvériser sur les plantes pour prévenir l’invasion de champignons et de parasites, et favoriser leur pousse par la même occasion.
Sa valeur nutritionnelle
Toutes les parties de cette plante, et notamment ses feuilles, sont de grandes sources d’éléments nutritifs. Nombreuses sont les publications scientifiques qui ont traité dans leurs grandes lignes les valeurs nutritives de cet « arbre nourrissant ». D’après les données proposées par l’une d’elles (2) et l’USDA (3), les différents organes de cet arbre contiennent les composés ci-après :
Feuilles
100 g de celles-ci renferment:
– 9.40 g de protéines ;
– 8.28 g de glucides ;
– 2 g de fibres ;
– 1.40 g de lipides ;
– 78.66 g d’eau ;
– Des minéraux et oligo-éléments, dont 337 mg de potassium, 185 mg de calcium, 147 mg de magnésium, 112 mg de phosphore, 9 mg de sodium, 4 mg de fer, 0.6 mg de zinc et 0.36 mg de manganèse ;
– Des vitamines, dont 51.7 mg de vitamine C, 2.22 mg de vitamine B3 ou PP, 1.20 mg de vitamine B6, 0.66 mg de vitamine B2, 0.37 mg de vitamine A, 0.12 mg de vitamine B5 et 0.04 mg de vitamine B9 ;
– Des acides gras et acides aminés essentiels tels que lysine, leucine, isoleucine, valine, tryptophane, thréonine, méthionine et phénylalanine.
Fruits, capsules matures
100 g des fruits contiennent :
– 8.53 g de glucides ;
– 3.2 g de fibres ;
– 2.10 g de protéines ;
– 0.20 g de lipides ;
– 88.20 g d’eau ;
– Des minéraux et oligo-éléments, dont 461 mg de potassium, 50 mg de phosphore, 45 mg de magnésium, 42 mg de sodium, 39 mg de calcium, 0.45 mg de zinc et 0.36 mg de fer ;
– Des vitamines, dont 141 mg de vitamine C, 0.794 mg de vitamine B5, 0.620 de vitamine B3 ou PP, et 0.120 mg de vitamine B6 ;
– Des acides gras et acides aminés.
Graines matures
Les graines retirées des capsules matures cuites ou grillées contiennent :
– De la vitamine C et des vitamines du groupe B à quantité plus réduite ;
– Des oligo-éléments à teneur plus modérée.
Huile extraite des graines
L’huile extraite de ses graines matures est composée de :
– 70 % d’acide oléique ou oméga-9 ;
– 7 % d’acide béhénique, d’où son nom « huile de ben » ;
– 6 % d’acide stéarique ;
– 6 % d’acide palmitique ;
– 1 % d’acide palmitoléique ou oméga-7.
Racines
Les racines renferment des quantités élevées de polyphénols.
Que dit la science sur les propriétés médicinales du moringa ?
L’espèce Moringa oleifera a déjà fait l’objet de multiples essais cliniques réalisés sur l’Homme et des animaux de laboratoires, même si certaines revues en papier et publications en ligne avancent le contraire. Les plus notables d’entre elles sont présentées dans les lignes suivantes.
Est-il un complément alimentaire de premier choix ?
Bon nombre de scientifiques soutiennent l’idée d’utiliser les différentes parties de cet arbre comme des compléments alimentaires ou comme bases même de l’alimentation. Dans les pays sous-développés et certaines zones du globe souvent sujettes à la famine, l’usage de ses feuilles et capsules à la manière des légumes est fortement recommandé.
À Madagascar, entre autres, cet arbre connu localement sous le nom d’« Ananambo » est cultivé en masse, pour servir non seulement de nourriture à la population locale, mais aussi pour préserver l’environnement. Cette plante s’avère efficace comme pare-feu et contre l’érosion du sol.
Cette publication scientifique récente, ne datant que de 2014, a parlé de tous les avantages nutritionnels que l’on peut bénéficier grâce à la consommation de cette plante médicinale au quotidien. Ses nombreuses vitamines, acides aminés, minéraux, oligo-éléments, ainsi que sa gamme complète d’antioxydants et d’antibiotiques naturelles ont été mis en avant. (4)
S’agit-il d’un cardioprotecteur ?
Pour vérifier l’effet cardioprotecteur de cette plante médicinale, des chercheurs ont administré, chez des rats souffrant d’hypertension artérielle, 750 mg de ses graines matures réduites en poudre pendant 8 semaines. Un autre groupe de rats également hypertensifs ne prenait que ses régimes alimentaires habituels pour servir de témoin. Soulignons que cette pression artérielle élevée a entrainé des complications cardiaques chez les individus testés, dont hypertrophie du ventricule gauche, fibrose, et risques accrus d’infarctus du myocarde et d’insuffisance cardiaque.
Des analyses de la structure et de la fonction cardiaque par échocardiographie ainsi que des études histologiques ont été réalisées au cours et à la fin de l’essai clinique, afin de constater l’effet de cette médication naturelle. D’après les résultats de l’expérimentation, la prise de ces graines en complément à l’alimentation n’a pas réduit significativement la pression artérielle des rats, mais a cependant amélioré le rythme cardiaque. Il a été aussi noté une réduction importante de la fibrose et du ventricule gauche hypertrophié.
Cette action antihypertrophique et antifibrotique de cette plante est, en effet, associée à une augmentation de l’expression du Récepteur Activé par les Proliférateurs de Peroxysome – α et δ (Peroxisome Proliferator Activated Receptor ou PPAR en anglais), et à une réduction du taux de triglycérides cardiaques. Notons que le PPAR est une protéine appartenant à la famille des récepteurs nucléaires, qui jouent le rôle de facteur de transcription des gènes impliqués dans l’adipogenèse et le métabolisme. Cette étude soutient l’utilisation des graines de cet arbre contre les maladies cardiaques liées à une hypertension artérielle dans la médecine traditionnelle malgache. (5)
Ces études cliniques ont abouti à des résultats particulièrement prometteurs, mais elles ne suffisent pas toutefois pour conclure sur l’effet cardioprotecteur de cette plante. La majorité d’entre elles ont été en effet menées sur des animaux de laboratoires. Nous ne pouvons pas confirmer que ce remède aurait le même effet chez l’homme.
Cette plante est-elle un hypolipidémiant ?
Diverses expériences ont aussi démontré le pouvoir de cette plante à réduire le niveau de lipides dans le sang. Dans cet essai clinique par exemple, les chercheurs ont testé l’effet de ses feuilles en poudre et de ses extraits sur des rats albinos mâles souffrant de surcharge lipidique. Ces derniers ont été départagés en 5 groupes, dont le premier a servi de témoin, le second a pris de la poudre de ses feuilles séchées à 0,737 %, le troisième le même produit mais à 1,475 %, le quatrième des extraits en gélules à 200 mg/kg et le cinquième 400 mg/kg, le tout pendant 60 jours. Seul le premier groupe a été soumis à un régime alimentaire sain. Les autres consomment quotidiennement des aliments riches en gras.
Pour vérifier l’efficacité de cette plante et de ses extraits, les chercheurs ont effectué régulièrement des analyses sur le profil lipidique des sujets testés, l’état d’oxydation des cellules ainsi que le niveau de fonctionnement de leurs foies. Les résultats ont montré que les taux de cholestérol, de triglycérides sanguins, de LDL, et de malondialdéhyde, ainsi que les activités de l’alanine aminotranférase (ALAT) et de l’aspartate aminotransférase (ASAT) dans le sérum sanguin induits par la consommation d’aliments riches gras se sont considérablement allégés chez les deux groupes ayant pris les doses de 400 mg/kg d’extraits secs et des feuilles séchées en poudre à 1,475 %. (6)
Ces essais cliniques menés sur des modèles animaux ne permettent pas de confirmer la réelle efficacité de ce produit chez l’homme. Des études complémentaires plus approfondis sur des humains sont essentielles pour vérifier cet effet hypolipidémiant.
Cette plante possède-t-elle un effet anticancéreux ?
Une des propriétés médicinales connues de cet arbre en médecine traditionnelle africaine et ayurvédique est sa capacité à traiter le cancer. En se basant sur cette hypothèse, des chercheurs ont donc broyé des graines de cette plante et en ont extrait les ingrédients actifs avec de l’eau et des solvants, dont l’hexane, le dichlorométhane, le n-butanol et le chloroforme. Les extraits obtenus ont été utilisés par la suite sur des échantillons de cellules cancéreuses du sein, MCF7. Il a été remarqué que les différents extraits ont tous inhibé la prolifération des cellules cancéreuses. L’effet cytotoxique des extraits obtenus à partir de l’hexane demeure toutefois peu important par rapport à ceux des autres, même à une dose élevée. Les auteurs de cette publication scientifique ont émis comme conclusion que les extraits de cette plante sont efficaces dans le traitement du cancer du sein (7). Pour le moment, nous ne pouvons pas confirmer ici que cette plante possède réellement un effet anticancéreux par manque de preuves. Ces études ont été uniquement conduites sur des échantillons de cellules en culture.
Ce remède est-il capable d’assurer un rôle protecteur vis-à-vis du foie ?
Le simple fait de mâcher des feuilles de moringa est connu pour traiter les troubles hépatiques et protéger le foie, en phytothérapie traditionnelle. Des chercheurs ont donc tenté de prouver ce fait en les utilisant chez des rats souffrant de problèmes hépatiques induits par une dose de 20 mg/kg de nickel (Ni) prise par voie orale. Cette substance chimique a augmenté significativement les niveaux d’ASAT et d’ALAT dans le sang, ainsi que les taux de cholestérol total, de LDL et de triglycérides. Les études histopathologiques ont, par ailleurs, révélé une inflammation et une forte dégénérescence des cellules hépatiques.
Les sujets testés ont été ensuite départagés en deux groupes, dont l’un prenait un régime alimentaire normal et l’autre un régime à base de cette plante médicinale pendant 21 jours. À la fin de l’étude, il a été constaté une amélioration du fonctionnement et de la structure des cellules hépatiques. Cette plante a atténué les dommages causés par le nickel, tout en protégeant cet organe d’un éventuel stress oxydatif. (8)
Cette étude a donné des résultats impressionnants, mais ne suffit pas toutefois pour confirmer l’efficacité de cette plante chez l’homme. Cet effet hépatoprotecteur doit être mis en évidence dans des études de plus grande envergure.
Quels sont ses autres bienfaits ?
Grâce à sa teneur non négligeable en antioxydants et en éléments nutritifs, cette plante possèderait la faculté de booster le système immunitaire. Son usage en tant que complément alimentaire aiderait à prévenir les maladies saisonnières.
La présence de fibres et d’eau en grande quantité dans sa composition ferait d’elle, par ailleurs, un excellent remède pour améliorer le transit instestinal et lutter contre les problèmes de constipation.
Appliquée localement, l’huile extraite de ses graines permettrait d’hydrater la peau, et améliorer la structure de cet organe. Ce serait aussi un produit capillaire de qualité pour favoriser la pousse des cheveux et prévenir leur dessèchement et les casses. L’absence de preuves scientifique ne nous permet cependant pas de confirmer ici tous ces bienfaits.
Bien choisir son moringa
Ce complément alimentaire est proposé depuis peu sur le marché européen sous différents formats, en poudre, gélules et capsules, plus faciles à prendre. Il faut, cependant, savoir distinguer les extraits qui sont largement plus efficaces que les poudres de cette plante. En effet, il est possible de trouver de la poudre de ses graines matures ou de ses feuilles séchées, mais dont l’action est toutefois plus réduite, donc nécessitera une plus grande consommation.
Quel que soit toutefois le choix, il est préférable d’opter pour les marques certifiées « biologiques », afin de s’assurer que le produit est exempt de toutes substances nocives. Pour les extraits, il est important aussi de vérifier le procédé utilisé lors de l’extraction. En fait, certains fabricants, pour limiter leurs coûts de production n’hésitent pas à utiliser des solvants puissants, néfastes à la santé.
Il est important aussi d’orienter son choix vers les gélules, ou la poudre de feuilles, avec une pureté à hauteur de 100 %. La présence d’additifs chimiques ou d’autres substances actives est à proscrire. Et enfin, s’assurer que les emballages du produit ou le conditionnement des gélules sont bien étanches à l’air et la lumière, autrement cette plante médicinale peut perdre de ses nutriments.
Moringa : Quelle est la posologie efficace ?
La posologie indiquée pour les compléments alimentaires à base d’extraits de cette plante est comprise entre 400 et 800 mg par jour. Il est préférable de prendre ces produits le matin et à midi aux heures des repas, pour éviter les troubles du sommeil.
Les feuilles séchées en poudre présentent l’avantage d’être plus économiques. Il faut dans les 5 à 10 g par jour de celles-ci pour profiter de leurs bienfaits.
Pour les graines matures, le dosage recommandé par jour est de 3 à 10 unités.
Pour en savoir plus et acheter la meilleure qualité, lisez notre guide : Moringa BIO : poudre ou gélules ? Avis.
La prise de ce complément alimentaire n’est pas préconisée durant la grossesse et l’allaitement, en raison de sa forte teneur en vitamine A. En général, ce produit ne cause aucun effet indésirable. Toutefois, respecter les doses prescrites pour éviter les troubles digestifs tels que diarrhée. Cette plante peut agir comme un laxatif, du fait de sa teneur élevée en fibres. Il reste toujours prudent de demander l’avis d’un médecin ou d’un thérapeute, avant de débuter un traitement. Notons aussi que la prise d’un complément alimentaire doit être sous surveillance médicale.
Références :
(1) Olson, Mark E. Moringaceae Martinov; Drumstick Tree Family; In: Flora of North America, North of Mexico, Volume 7: Magnoliophyta: Dilleniidae, Part 2 Press, 2010 ( ISBN, Oxford University 0195318226 ), p.168.
(2) C. Gopalan, B. V. Rama Sastri et S. C. Balasubramanian, Value of Indian Foods Nutritive , National Institute of Nutrition, Indian Council of Medical Research, 1989.
(3) USDA -United States Department of Agriculture- GRIN Taxonomy for plants database.
(4) Abdull Razis Ibrahim MD, and Kntayya SB. « Health benefits of Moringa oleifera ». Asian Pac J Cancer Prev. 2014;15(20):8571-6.
(5) J. Randriamboavonjy, Loirand G, Vaillant N, Lauzier B, Derbré S, Michalet S, Pacaud P, et Tesse A. « Cardiac Protective Effects of Moringa oleifera Seeds in Spontaneous Hypertensive Rats ». Am J Hypertens. 2016 Jul;29(7):873-81.
(6) Helmy SA, Morsy NFS, Elaby SM, et Ghaly MAA. « Hypolidemic Effect of Moringa oleifera Lam Leaf Powder and its extract in diet-induced hypercholesterolemic rats ». J Med Food, 2017 May.
(7) Adebayo IA, Arsad H, et Samian MR. « Antiproliferative effect on breast cancer (MCF7) of Moringa oleifera seed extracts ». Afr J Trad Complement Altern Med.2017 Jan 13;14(2)282-287.
(8) Oluyomi SA, Cincin SA, et Musbau AA. « Moringa oleifera-based diet protects against nickel-induced hepatotoxicity in rats ». J Biomed Res. 2017 Jun 20.