Gorgé de vitamine C et de bien d’autres éléments nutritifs, l’Acérola est un superfruit aux bienfaits multiples. Quels sont ses composants actifs et leurs actions sur l’organisme ? Quelles seraient ses différentes vertus sur la santé, en plus de booster le système immunitaire ? À quelle dose le prendre ? Comment choisir son acérola en comprimé ou gélule ? Découvrez ici ce qu’il faut savoir sur ce fruit. Attention, ces informations ne peuvent pas substituer aux conseils d’un médecin.
Sommaire
Acérola, un concentré de vitamine C
Petit fruit sphérique de couleur rouge, ressemblant fortement à la cerise, l’acérola est surtout célèbre pour sa teneur remarquable en vitamine C. Un effectif non négligeable d’études scientifiques l’a confirmé. Ce qui fait de lui, aujourd’hui, un des premiers remèdes de secours pour se prémunir de différentes maladies et booster son système immunitaire. Ce fruit aux vertus multiples a retenu, pour la première fois, l’intérêt des scientifiques dans les années 50. Depuis, les expériences mettant en avant ses propriétés médicinales continuent de s’entasser. Les lignes suivantes présentent quelques-unes des plus notables.
Qu’est-ce qu’il faut savoir sur l’acérola ?
Ses caractéristiques botaniques
L’« acérola » est un mot espagnol, utilisé fréquemment pour désigner les fruits de l’acérolier, Malphigia emarginata, Malphigia punicifolia ou encore Malphigia glabra en jargon scientifique. Ce terme est littéralement traduit en français par « azérole. Cette plante médicinale ne doit pas toutefois être confondue avec l’azérolier (Crataegus azarolus), qui porte le même nom en français. Celui-ci appartient cependant à la famille des rosacées et contient moins de vitamine C.
L’acérolier, lui, fait partie de la lignée des Malpighiacées. Ses fruits comestibles sont parfois appelés cerises de Bardade ou cerises des Antilles, du fait de leur forte ressemblance à la cerise. Cet arbuste aux feuilles elliptiques persistantes affectionne les régions tropicales d’Amérique du Sud, en particulier les sols de Pérou et des forêts amazoniennes du Venezuela et du Brésil où il pousse à l’état sauvage.
Les scientifiques s’intéressent surtout à cette plante pour ses baies rouges au goût acidulé. Ces dernières sont particulièrement sensibles à la chaleur et nécessitent donc des traitements spécifiques et de grandes précautions pour une conservation optimale. La récolte s’effectue très peu de temps après la floraison. Les fleurs, elles, s’ouvrent à raison de trois fois l’année.
Ses valeurs nutritionnelles
Les bienfaits thérapeutiques de l’acérola seraient sans aucun doute liés à sa haute teneur en éléments nutritifs et notamment en antioxydants. Découvrez dans ce qui suit ce que peuvent apporter 100 g d’acérola frais à l’organisme, d’après l’USDA (1). Vous y trouverez également les rôles respectifs de ces molécules naturelles, selon la science.
– Énergie : 32 kcal ou 134 kJ.
– Glucides :7,69 g.
– Fibres : 1,1 g.
– Protéines : 0,4 g.
– Lipides : 0,3 g.
Des vitamines
– Vitamine C : 1 677,6 mg
Soit une teneur de 20 à 100 fois plus élevée que celles de l’orange, du citron, de la goyave et du kiwi. Grâce à son apport élevé en acide ascorbique, l’acérola est qualifié de « superfruit ». La présence de cette vitamine naturelle dans sa composition ferait de ce fruit un remède naturel efficace contre le rhume hivernal, le refroidissement, les allergies saisonnières, et le scorbut (maladie liée à la carence en vitamine C).
– Vitamine B3 : 0,4 mg
La niacine, ou encore la vitamine PP, est indispensable dans la prévention de la pellagre (maladie due à la malnutrition). Cette vitamine, qui d’après la science, assure des fonctions importantes dans l’organisme. C’est un précurseur du NAD+ (Nicotinamide Adénine Dinucléotide) et du NADP+ (Nicotinamide Adénine Dinucléotide Phosphate), et cofacteur d’oxydoréduction dans le métabolisme des aliments simples.
– Vitamine B5 : 0,309 mg
L’acide pantothénique (ou la vitamine antistress) entre aussi dans le métabolisme des lipides, glucides et protéines et dans la synthèse de certaines hormones. Elle joue aussi un important rôle dans la protection et la croissance de la peau et des muqueuses.
– Vitamine B2 : 0,06 mg
La riboflavine participe au métabolisme de réparation des muscles, ainsi que dans la transformation des lipides, protéines et glucides en énergie.
– Vitamine B1 : 0,02 mg
La thiamine intervient dans divers processus biologiques, tels que la transformation de glucides en énergie par le cycle de Krebs. Cette vitamine assure également le bon fonctionnement des muscles et du système nerveux.
– Vitamine B6 : 0,009 mg
La pyridoxine joue un important rôle dans la biosynthèse de la sérotonine ainsi que dans le métabolisme des lipides et acides aminés.
– Vitamine A : 38 µg
Cette vitamine est essentielle pour la croissance et le développement des os, le maintien d’une acuité visuelle performante, et d’une bonne défense immunitaire. (2)
– Vitamine B9 : 14 µg
L’acide folique est nécessaire dans la formation des globules rouges, le fonctionnement du système nerveux et la cicatrisation des plaies.
Des minéraux
– Potassium : 146 mg
Ce minéral contribue essentiellement aux diverses réactions enzymatiques. Il assure aussi la transmission des impulsions nerveuses, la contraction musculaire et le bon fonctionnement des glandes surrénales.
– Magnésium : 18 mg
Cet oligo-élément agit comme un protecteur cardiovasculaire et un transmetteur des influx nerveux. Il s’agit aussi d’un cofacteur dans plus de 300 réactions métaboliques au sein de l’organisme.
– Calcium : 12 mg
Ce minéral essentiel est connu pour prévenir et ralentir l’ostéoporose, réduire les risques de cancer colorectal (3), réduire légèrement la tension artérielle, et favoriser le développement et la croissance des os chez les jeunes.
– Phosphore : 11 mg
C’est un composant essentiel des os et des dents. Ce minéral est aussi présent dans l’ADN et agit comme un régulateur du pH sanguin.
– Sodium : 7 mg
Il garantit l’état d’hydratation de l’organisme, l’équilibre acido-basique, la contraction musculaire et la transmission des influx nerveux.
– Manganèse : 0,6 mg
C’est un élément capital dans la formation des os et dans le métabolisme des acides aminés.
– Fer : 0,2 mg
Il est connu pour sa capacité à prévenir l’anémie, en entrant dans la fabrication de globules rouges. Ce minéral apporte aussi son aide dans la production d’ATP (Adénosine Triphosphate), ainsi que dans la régulation de la différenciation et du développement cellulaires.
– Zinc : 0,1 mg
Il stimule le système immunitaire. Cet oligo-élément occupe une fonction importante dans de nombreux processus enzymatiques vitaux, et dans la synthèse de l’ADN et l’ARN.
Autres substances actives
– Des flavonoïdes
Substances abondantes dans les végétaux qui sont connues pour leurs actions antioxydantes et veinotoniques. Ces molécules inhibent les radicaux libres et bloquent les activités des espèces oxygénées réactives.
– Des anthocyanines
Des pigments naturels à effet antioxydant également. Ces polyphénols possèdent des pouvoirs anti-inflammatoires (4), anticancéreux (5) et neuroprotecteurs. Des bienfaits intéressants qui nécessitent toutefois encore plus d’études scientifiques sur l’homme.
Quelles sont les bienfaits de l’acérola sur la santé ?
Grâce à ses nombreux éléments nutritifs et antioxydants, ce fruit de l’acérolier revêt de multiples propriétés médicinales. La plupart ont été prouvées scientifiquement. En médecine traditionnelle, les Indiens de la forêt amazonienne le consommaient, depuis la nuit des temps, en jus pour tonifier l’organisme et soigner les troubles hépatiques et digestifs, comme la diarrhée. De nos jours, c’est un des premiers composants des compléments alimentaires. Il nous permettrait de garder une santé de fer et prévenir de nombreuses maladies.
S’agit-il réellement d’un tonifiant de l’organisme et des tissus ?
Certains scientifiques ont mis en évidence l’effet tonifiant de l’acérola sur l’organisme. Ces chercheurs le recommandent pour combattre les états de faiblesse générale, booster les défenses immunitaires en hiver, et prévenir différentes maladies. Ceci s’expliquerait notamment par sa haute teneur en vitamines C, A, B1, B2 et B6. Cette publication de 2006, par exemple, a souligné ses nombreuses qualités thérapeutiques ainsi que sa composition nutritionnelle. (6)
Cette même revue scientifique a aussi parlé de sa faculté de restructurer et tonifier les tissus cutanés. Toujours grâce à sa richesse en minéraux, le fruit de l’acérolier stimulerait la production de collagène. Il s’agit d’une protéine présente naturellement dans les tissus (peau, cartilage, os, ligaments, etc.), dont la fonction est de leur conférer une résistance mécanique à l’étirement. La baisse de la synthèse de collagène explique pourquoi la peau perd de sa souplesse et de son élasticité, lorsque l’on vieillit.
Ce fruit protège-t-il contre la peroxydation lipidique ?
Certaines publications scientifiques ont aussi mis en avant la capacité de ce fruit à protéger l’organisme contre les effets délétères de la peroxydation lipidique. Rappelons que la peroxydation des lipides est l’oxydation des lipides insaturés par des espèces radicalaires de l’oxygène. Cette réaction peut être également catalysée par des enzymes. Dans les deux cas, ce processus de peroxydation conduit à la détérioration des tissus, du fait de la formation de radicaux libres. (7)
Dans cet essai clinique réalisé sur des cellules endothéliales, l’utilisation de l’acérola additionné d’autres extraits de plantes médicinales, dont ceux du soja et de l’alfalfa, a permis de bloquer les effets néfastes de l’oxydation des LDL (mauvais cholestérol). Les chercheurs ont émis comme conclusion que cet effet protecteur est dû à la présence de vitamine C en quantité élevée dans sa composition (8). Pour le moment, il n’est pas encore possible de valider cet effet contre la peroxydation lipidique chez l’homme. Les quelques observations menées ont été en effet conduites uniquement sur des cellules en culture. Par ailleurs, l’acérola a été utilisé en complément à d’autres actifs de plantes. Nous ne pouvons pas confirmer sa véritable efficacité à cet égard.
Des effets contre les complications du diabète ?
Utilisés chez des souris diabétiques et obèses, les extraits de ce fruit ont agi comme un protecteur vis-à-vis des cellules de certains organes du corps, dont spécialement les reins et le foie, d’après quelques chercheurs. Au cours de cet essai clinique qui a duré 13 semaines, des souris soumises préalablement à un régime alimentaire riche en graisses et sucres ont pris au quotidien, soit de l’acérola, soit de la vitamine C ou bien une certaine dose de rutine.
À la fin de l’expérimentation, il a été remarqué que les sujets, ayant consommé des fruits de l’acérolier en jus, présentaient moins de dommages au niveau des différents tissus de leurs organismes. Les scientifiques ont, par ailleurs, souligné que ces baies peuvent réduire le stress oxydatif. Elles préviennent en même temps les complications du diabète et de l’obésité (9). Il nous faut, toutefois, encore plus de tests sur l’homme pour confirmer ces effets contre le stress oxydatif et ces problèmes de santé. Ces quelques essais cliniques conduits sur des modèles animaux ne sont pas suffisants pour émettre une conclusion maintenant.
Ce fruit exercerait-il une activité anti-tumorale ?
Quelques études notables ont aussi montré l’action inhibitrice des extraits d’acérola sur la prolifération des cellules cancéreuses et tumorales. Cette publication de Nagamine I et son équipe en 2002 a, par exemple, parlé de leurs effets sur des souris souffrant de tumeur pulmonaire induite par des doses de NNK (Nicotine-derived Nitrosamine Ketone ou 4-(methylnitrosamino)-1-(3-pyridyl)-1-butanone). C’est un composant toxique naturellement synthétisé dans les feuilles du tabac exposées à la lumière.
Le traitement avec des extraits de cette cerise de Bardade à une dose de 700 mg/kg a stoppé d’une part la prolifération des cellules tumorales, et d’autre part l’activation des voies de signalisation RAS, chargées de la régulation de la transcription des gènes, de l’angiogenèse et de la survie cellulaire. Il est important de noter que cette voie de signalisation RAS est dérégulée dans les cas de cancer. Ce qui a conduit ces scientifiques à l’évaluer et l’étudier par cette expérience (10).
Bien que les résultats de ces expériences aient été encourageants, ils ne sont pas suffisants pour conclure que l’acérola est un remède contre le cancer. Cette capacité à inhiber la prolifération des cellules malignes doit être encore mise en évidence dans des études de plus grande envergure chez l’homme.
Possède-t-il des propriétés antifongiques et antibactériennes ?
Des chercheurs japonais ont aussi mis en évidence les actions antifongiques et antibactériennes de la cerise de Bardade. Pour évaluer la véritable efficacité de ce fruit, ces scientifiques ont adopté différentes techniques d’extraction, dont l’extraction par solvants organiques et l’extraction par chromatographie. Il a été remarqué lors de cette expérience que les extraits isolés à partir de solvants, dont l’acétone et l’hexane présentaient une activité cytotoxique plus élevée. Ils ont bloqué la prolifération des cellules tumorales, dans le cas d’un carcinome épidermoïde de la cavité buccale et d’un carcinome des glandes salivaires chez l’Homme. Tous les extraits ont, cependant, montré une activité antibactérienne élevée sur la souche Staphylococcus epidermidis Gram-positif, mais n’ont eu aucun effet sur les bactéries à Gram-négatif du genre Pseudomonas aeruginosa et Escherichia coli. (11)
Les effets antibactériens et antifongiques de ces extraits sont particulièrement intéressants, mais il n’est pas toutefois possible de les confirmer pour le moment. Des études à plus grande échelle sur l’homme sont nécessaires avant de valider quoi que ce soit.
Des actions anti-inflammatoires ?
Une autre étude scientifique menée sur le fruit de l’acérolier a aussi démontré ses différentes activités biologiques, telles que sa propriété anti-inflammatoire, son action antioxydante et sa capacité à lutter contre les maladies liées au vieillissement. Pour vérifier leur hypothèse, les chercheurs ont isolé les extraits de cette baie avec des solvants différents, dont l’hexane, le méthanol, l’acétone et l’eau, avant de les tester sur des macrophages de souris. Il a été noté que ces extraits ont pu inhiber la production de NO (oxyde nitrique), un radical libre libéré par les lipopolysaccharides. Cette capacité à bloquer la production de NO est due en grande partie à l’inhibition de l’expression d’iNOS induite par les endotoxines et les cytokines lors d’une réaction inflammatoire. (12)
Comme la plupart de ces observations ont été menées sur des échantillons de cellules en culture, nous ne pouvons pas confirmer ici la véritable efficacité de ces extraits contre l’inflammation. Des études complémentaires sur des modèles humains demeurent essentielles avant de conclure sur ces bienfaits.
Comment bien choisir son acérola en gélules ?
Nombreux sont les compléments alimentaires à base d’acérola proposés sur le marché, mais ils ne sont pour autant pas tous de qualité. Pour profiter de tous les bienfaits de ce superfruit, il convient de considérer quelques points importants, tels que :
– Sa teneur réelle en vitamine C :
Il n’est pas intéressant d’investir dans des suppléments avec une faible teneur en vitamine C, autant prendre directement cette vitamine. Attention cependant aux publicités mensongères ! Il n’est pas possible d’extraire de ce fruit plus de vitamine C naturelle qu’il n’en contient. La quantité maximale pouvant être extraite de ce fruit est de 18 à 20 % environ, autrement dit une gélule d’acérola de 500 mg contient au maximum 100 mg de vitamine C naturelle.
– Ses excipients :
Il est aussi important de prendre en compte la teneur en excipients, notamment les sucres, les arômes, les agents agglomérants, et les édulcorants. Préférez les compléments alimentaires avec une pureté à 98 %, notamment si vous avez des problèmes d’hyperglycémie.
– De l’acérola bio :
Le fait de se tourner vers des produits bio présente l’avantage de ne consommer que des ingrédients sûrs sans pesticides ou autres produits chimiques. Ce qui est important toutefois, ce n’est pas vraiment cette appellation, mais le contenu de la gélule. Il faut s’assurer que le complément alimentaire contient réellement de la vitamine C naturelle de ce fruit, et non une vitamine C de synthèse.
– Son procédé de fabrication :
Il reste prudent de prendre en compte le procédé de fabrication adopté par la marque. S’assurer qu’il ne comprenne pas une étape d’irradiation, qui consiste à passer les ingrédients sous rayons gammas pour une meilleure élimination des germes et bactéries. Ce procédé élimine, malheureusement, non seulement ces micro-organismes, mais une grande partie des principes actifs. Ce qui peut donc réduire considérablement l’efficacité du complément alimentaire.
A quelle dose l’acérola serait-il efficace?
Les compléments alimentaires à base d’acérola sont proposés sous différents formats sur le marché. L’idéal est de toujours demander l’avis d’un médecin. Ce dernier saura vous conseiller sur la meilleure forme et la posologie efficace.
– Pour les formats en poudre, une cuillerée à café par jour à diluer dans de l’eau, dans un pot de yaourt ou un verre de boisson, au petit-déjeuner suffit en principe.
– En ce qui concerne les comprimés à sucer, il faut un ou 2 comprimés à raison de trois fois par jour, de préférence avant les repas.
– Enfin pour les gélules, la dose moyenne oscille entre 1 000 et 3 000 mg par jour, à répartir en 3 prises.
Comme il s’agit d’une vitamine C naturelle, il n’y a aucun risque que celle-ci provoque des difficultés d’endormissement. Au contraire, lorsque celle-ci est naturelle, elle favorise le sommeil ; ce qui n’est pas le cas de la vitamine C de synthèse.
Bien que les extraits de ce fruit soient bénéfiques pour la santé, il faut respecter quand même les dosages indiqués. Un surdosage peut provoquer des effets indésirables, tels que la diarrhée, des nausées, des douleurs abdominales et parfois même des éruptions cutanées, dues à l’élimination des toxines dans l’organisme.
Les sujets ayant des problèmes de calculs rénaux et de gouttes doivent le signaler à leur médecin, avant d’entamer un traitement de longue durée. Attention, vous ne devez pas prendre des compléments alimentaires sans surveillance médicale.
Pour plus d’informations vous pouvez vous référer à notre guide d’achat de l’acérola bio.
Références
(1) United States Department of Agriculture, database, usda.gov.
(2) « Vitamin A ». MedlinePlus, National Library of Medicine, US National Institutes of Health. 2 December 2016.
(3) Cho E. et al. Dairy foods, calcium, and colorectal cancer: a pooled analysis of 10 cohort studies.J Natl Cancer Inst. 2004 Jul 7;96(13):1015-22.
(4) Pascual-Teresa S et al. Flavanols and Anthocyanins in Cardiovascular Health: A Review of Current Evidence. International journal of molecular sciences. 2010; 11: 1679-703.
(5) Wang L. et al. Black raspberry-derived anthocyanins demethylate tumor suppressor genes through the inhibition of DNMT1 and DNMT3B in colon cancer cells. Nutrition and cancer. 2013; 65(1): 118-25.
(6) Mezadri T et al. « El fruto de la acerola: composición y posibles usos alimenticios [The acerola fruit: composition, productive characteristics and economic importance] » Arch Latinoam Nutr. 2006 Jun;56(2):101-9.
(7) Biochimie de Harper, Harold A et al, 1932- . Édition: 25. Publié par De Boeck Université, 2002, p.p. 169.
(8) Hwang J., Hodis H. N., and Sevanian. « A. Soy and alfalfa phytoestrogen extracts become potent low-density lipoprotein antioxidants in the presence of acerola cherry extract ». J.Agric.Food Chem. 2001;49(1):308-314.
(9) Leffa DD et al. Corrective effects of acerola (Malpighia emarginata DC.) juice intake on biochemical and genotoxical parameters in mice fed on a high-fat diet. Mutat Res. 2013 Dec 1. pii: S0027-5107(13)00194-2.
(10) Nagamine I et al. Effect of acerola cherry extract on cell proliferation and activation of ras signal pathway at the promotion stage of lung tumorigenesis in mice. J Nutr Sci Vitaminol (Tokyo).2002 Feb;48(1):69-72.
(11) Motohashi, N. et al. Biological activity of barbados cherry extracts and fractions. Phytother.Res. 2004;18(3):212-223.
(12) Wakabayashi, H.et al. Inhibition of LPS-stimulated NO production in mouse macrophage-like cells by Barbados cherry, a fruit of Malpighia emarginata DC. Anticancer Res. 2003;23(4):3237-3241.